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Les articles
Un livre
Les Génies de la Bastille
de
Didier Henry
Boulevards du fado
Tous les moyens sont bons pour recouvrer la mémoire, même la grivèlerie. Ici, le sésame qui nous plonge dans les années 70 est une balade en Velosolex 38000. Nous sommes au cœur des aventures d’une bande d’amis, épris de littérature, de jazz et de liberté. Paris est le décor et l’embarcadère de toutes leurs équipées dont la place de la Bastille en est le symbole tutélaire.
C’est l’époque bénie, entre la Révolution des œillets et les débuts moroses des années 80, lorsque « aucune journée ne ressemblait aux autres », les amours étaient libres et « l’art de la promenade », dans les rets des...
Un livre
Pense à parler de nous chez les vivants
de
Jean Delabroy
Amour vermeil
Comment écrire l’amour porté à une grand-mère ? Comment dire le respect, la dignité, la complicité ? Comment témoigner ? Comment relater la vie vieillissante, en faire de la littérature, au plus près de ce qui d’abord la nie, la réduit au silence ? Ces questions, Jean Delabroy a dû se les poser invariablement, lui qui avoue avoir rêvé de ce livre, impérieusement, douloureusement, partagé...
Le saint sexe
L’érotique Lubricus s’ébauche dans un café « littéraire » de la rive Gauche où un metteur en scène, le narrateur, rencontre une sémillante Algérienne. Sitôt les présentations faites, les jeunes gens pressés nous entraînent dans un périple aveugle à travers Paris, ses studios, ses coins branchés.Sans véritable fil conducteur, Lubricus n’est pas si « époustouflant » que le prétend...
Le Désespoir du singe
B.L.-V. est écrivain ; il vit reclus dans son château en Mayenne, et consacre tout son temps à l’écriture. Le long d’un mur, un araucaria, arbre un peu étrange appelé communément « désespoir du singe », donne la seule touche d’exotisme en ce lieu austère et mystérieux. Des personnages qui passent furtivement, comme des ombres, on ne nous dit rien, ou presque ; le narrateur-on sait seulement...
La lumière du deuil
Premier récit d’un poète prosateur. Dominique Sampiero dessine là le portrait d’une vieille dame, entre folie et mort dans le pays de Flandres. La phrase est travaillée comme un vers, les images font relief. On sent une foi immense en la littérature, en ce qu’elle peut sauver de l’oubli, en sa faculté de redonner une dignité. Mais le récit s’englue dans un prosélytisme agaçant. Si la vielle...