Tu tires vers la mort ! Tu tires vers la mort, salaud ! Vas-y tout seul ! ". Le narrateur a donc choisi la lisière d’un bois comme seul refuge, ressassant son dégoût de vie et occupant son quotidien à la découverte du tumulte végétal et animal, avec pour seul compagnon le regard d’une poupée de son. L’écriture est incisive, parfois haletante, mais la bonne foi ne suffit malheureusement pas. Un Air de pipeau joue la répartition maintes fois écrites d’un renoncement sans grandes curiosités.
Le Seuil
128 pages, 85 FF
Domaine français Un Air de pipeau
avril 1993 | Le Matricule des Anges n°4
Un livre
Un Air de pipeau
Le Matricule des Anges n°4
, avril 1993.