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Rennes L’écriture en mouvement

avril 2009 | Le Matricule des Anges n°102 | par Delphine Descaves

Silhouette longiligne, abord affable mais sans fausse familiarité, Yann Dissez travaille à faire connaître et partager les textes et les auteurs qu’il aime, sans tapage mais avec une vraie intégrité intellectuelle. Né dans le Finistère nord en 1972, Dissez a un double cursus de philosophie - orienté Esthétique - et d’Histoire de l’art. À Tours où il fait une partie de ses études, il croise Tanguy Viel, alors barman dans un café, et découvre sa librairie fétiche, Le Livre, « qui a véritablement contribué à ma formation intellectuelle et littéraire, et m’a ouvert des portes ». Il y rencontre François Bon, y écoute René-Louis Des Forêts, se souvient d’une lecture incroyable de Valère Novarina dans le centre de vie du Sanitas, « lui quasiment en transe, tenant son livre à bout de main et électrisant toute la salle ». En 1998, il quitte la Touraine et arrive à Rennes avec sa compagne, et le désir de travailler : « je voulais me confronter au réel ». Il est contacté par le Triangle et lors de l’entretien de recrutement, lui qui pense parler des arts plastiques, se voit proposer la prise en charge du volet littérature : 50 % de programmation littéraire et 50 % d’action culturelle. Ses priorités ? « Montrer une littérature vivante, en train de se faire. Ce que je cherche à développer, ce sont des parcours sur la durée, suivre un auteur et son travail pendant plusieurs semaines, plusieurs mois. C’est comme ça qu’on a noué avec Charles Pennequin un lien très riche, au Triangle et même plus largement dans le quartier. C’est le cas aussi avec Tanguy Viel. On travaille en profondeur, pas dans le saupoudrage. »
Quelles ont été ses grandes émotions littéraires durant ses dix ans passés à Rennes ? « Sans doute Savitzkaya, l’an dernier. Mais s’il fallait n’en retenir qu’une, ce serait peut-être la lecture/traduction ou traduction/improvisation, je ne sais comment nommer ça, d’André Markowicz au Centre chorégraphique. C’était un moment époustouflant, une présence physique qui occupait à elle seule tout l’espace scénique, une voix et une jubilation des mots, des sonorités, des rythmes… Au Triangle, un de mes grands souvenirs est également la lecture-performance de Daniel Dobbels, qui nous a lu son manuscrit inédit, De L’ortie, de 19 h à une heure et demie du matin… »

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