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Entretiens Manuel d’histoires

janvier 2014 | Le Matricule des Anges n°149 | par Eric Bonnargent

Spécialiste incontesté et incontestable de la culture warde, Frédéric Werst publie une nouvelle anthologie. L’occasion pour les lecteurs de combler leurs lacunes.

Ward : IIIe siècle

En 2011, paraissait la première anthologie consacrée aux Wards. Ce recueil bilingue contenait des extraits d’œuvres poétiques, religieuses, philosophiques, scientifiques, historiques… composées par les Wards à partir de la naissance du royaume d’Aghâr jusqu’à la fin du IIe siècle après Zaragabal. Construit sur le même modèle, ce deuxième volume couvre le IIIe siècle, celui de l’apogée de cette culture. Né en 1970, Frédéric Werst est romancier et historien. Romancier parce que les Wards sont un peuple imaginaire, mais historien parce que depuis vingt ans, il travaille à ce projet titanesque et délirant. Directement écrits en wardwesân, les textes présentés sont introduits par des notices permettant de mieux en comprendre l’importance. Jouant avec l’histoire et la fiction, Frédéric Werst a rassemblé en fin de volume un lexique, des index, des cartes… qui permettent aux lecteurs d’approfondir leurs connaissances. « Yawēr ab magha aw arnawa yawant ab khem kēr. » (Shenda, Le Livre du rêve) « N’importe quel dieu n’engendre pas n’importe quel rêve. »

Frédéric Werst, pour faire vivre ce peuple que vous avez imaginé, vous êtes allé jusqu’à créer une langue imaginaire, le wardwesân. Ce volume, comme le précédent, se présente sous forme d’une édition bilingue accompagnée en annexe d’une grammaire et d’un lexique. Pourquoi écrire d’abord en wardwesân et traduire ensuite en français ?
Dans la mesure où je cherche à évoquer un peuple autre, il me semble pertinent de le faire dans une langue autre, et donc d’employer le wardwesân pour faire parler les Wards. Que le peuple et la langue soient imaginaires, c’est presque secondaire à cet égard : que penserait-on, par exemple, d’un égyptologue qui ne lirait les textes égyptiens qu’en traduction ? Écrire en wardwesân est plus crédible ; surtout, c’est plus intéressant. Cela me permet de me détacher du français, d’entrer, par la langue, dans l’univers mental des Wards, leur culture, les conditions de leur littérature. Je « deviens » ward, du moins tant que j’écris. J’essaye ainsi d’éviter la position d’extériorité (de supériorité) qu’un auteur occidental risque d’occuper dès qu’il traite d’un peuple non occidental. Evidemment, je redeviens français au moment de traduire les textes, mais je garde un lien intime avec la langue originale. Mon travail est un va-et-vient entre wardwesân et français, entre fiction et réalité. La pratique d’une langue qui est elle-même fiction, c’est aussi une façon, je l’espère, d’étendre les possibilités de la fiction et donc d’approfondir le questionnement de la réalité.

N’est-ce pas frustrant de savoir que les lecteurs ne liront le texte qu’en français ?
Non, parce que le texte original est présent, et c’est l’essentiel. Ensuite, le lecteur est libre de passer outre, de le considérer, voire de s’y risquer. Pour moi, le texte wardwesân n’est plus étranger, mais il le demeure pour le lecteur. Je suppose donc que chaque lecteur réagira selon son...

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