Sous-titrée « Enquêtes sur les idées et la culture », la Revue du Crieur se consacre à l’étude des « ateliers » qui façonnent notre société et propagent les débats qui la traversent. Sa cinquième livraison s’interroge sur le positionnement politique du pape François ou celui de Pierre Rabhi, l’agriculteur écologiste qui doute du mariage pour tous et refuse la procréation assistée. Elle analyse les scandales qui éclaboussent (avec discrétion) les sociétés de gestion de droits, les évolutions de la sociologie, l’occultisme en 1960 (à propos du succès du Matin des magiciens de Pauwels, dit Rhume-de-cerveau, et Bergier), ou les capitalistes reniant le capitalisme, etc. Ensemble fatalement inégal : si on s’ennuie avec « La poésie portée disparue » d’Anne Dujin, synthèse méli-mélant de paradoxes convenus où la RATP (?) prendrait des allures d’auspice, Pablo Servigne nous explique avec bénéfice ce qu’est la collapsologie, l’étude des effondrements. On en a bien besoin É. D.
Revue du Crieur N° 5, Mediapart/La Découverte, 160 pages, 15 €
Revue Cri à portée variable
janvier 2017 | Le Matricule des Anges n°179
| par
Éric Dussert
Un livre
Cri à portée variable
Par
Éric Dussert
Le Matricule des Anges n°179
, janvier 2017.