auteur Abdelkader Djemaï
Ouvrages chroniqués

Le Nez sur la vitre
de
Abdelkader Djemaï
2004
Court roman ou longue nouvelle, Le Nez sur la vitre fait partie de ces livres dont la sincérité convainc par une écriture tenue au plus juste, dans la pudeur des humbles. Un Algérien immigré en France depuis quelques décennies, s’est engagé dans un voyage en bus pour retrouver son fils qui ne répond plus à ses lettres. Ce périple lui rappelle celui qu’il fit avec son propre père tuberculeux du douar natal vers Alger et plus tard, le père mort, d’Algérie vers la France. Au paysage d’autoroutes et d’aires de repos, de l’autre côté de la vitre, répondent des images précises de...

Gare du Nord
de
Abdelkader Djemaï
2003
Un personnage de Gare du Nord souhaite écrire un livre « sur tous les chibanis de Barbès La Goutte d’Or. Un livre simple et limpide, où ils seraient comme chez eux. Un roman sans graisse et sans prétention (…) » qu’on a justement l’impression de lire avec ce huitième ouvrage d’Abdelkader Djemaï. Ils sont trois vieillards algériens exilés à Paris, trois chibanis donc, accoudés au bar La Chope verte, emplis de ce silence nostalgique que les expatriés portent en eux, dans ces lambeaux de vie qui leur restent…
Le livre nous en dresse un portrait tout en retenue, comme un hommage humble à...
Un été de cendres
de
Abdelkader Djemaï
Abdelkader Djemaï et Sadek Aïssat transcrivent les divisions de l’Algérie contemporaine. Sur les traces de Kateb Yacine et de Tahar Djaout, et dans l’exil, partagé avec plusieurs autres écrivains algériens de langue française. Rencontres.
Ma tête est semblable à ces outres où les Indiens transportent, au gré de leurs migrations, les os de leurs ancêtres » écrivait le romancier et poète Tahar Djaout. Ces lignes, extraites de L’Invention du désert, pourraient servir d’exergue aux deux romans qu’Abdelkader Djemaï a publiés en France, où il s’est installé en 1993. Dans l’œuvre de ce journaliste né à Oran en 1948 et venu assez tard à l’écriture romanesque1, Un Été de cendres (1995) et Sable rouge constituent un ensemble : ensemble défini par une écriture poursuivie et en partie reprise, réappropriée dans l’exil (« Écrire dans...
Sable rouge
de
Abdelkader Djemaï
Abdelkader Djemaï et Sadek Aïssat transcrivent les divisions de l’Algérie contemporaine. Sur les traces de Kateb Yacine et de Tahar Djaout, et dans l’exil, partagé avec plusieurs autres écrivains algériens de langue française. Rencontres.
Ma tête est semblable à ces outres où les Indiens transportent, au gré de leurs migrations, les os de leurs ancêtres » écrivait le romancier et poète Tahar Djaout. Ces lignes, extraites de L’Invention du désert, pourraient servir d’exergue aux deux romans qu’Abdelkader Djemaï a publiés en France, où il s’est installé en 1993. Dans l’œuvre de ce journaliste né à Oran en 1948 et venu assez tard à l’écriture romanesque1, Un Été de cendres (1995) et Sable rouge constituent un ensemble : ensemble défini par une écriture poursuivie et en partie reprise, réappropriée dans l’exil (« Écrire dans...

L' Année des chiens
de
Abdelkader Djemaï
Abdelkader Djemaï et Sadek Aïssat transcrivent les divisions de l’Algérie contemporaine. Sur les traces de Kateb Yacine et de Tahar Djaout, et dans l’exil, partagé avec plusieurs autres écrivains algériens de langue française. Rencontres.
Ma tête est semblable à ces outres où les Indiens transportent, au gré de leurs migrations, les os de leurs ancêtres » écrivait le romancier et poète Tahar Djaout. Ces lignes, extraites de L’Invention du désert, pourraient servir d’exergue aux deux romans qu’Abdelkader Djemaï a publiés en France, où il s’est installé en 1993. Dans l’œuvre de ce journaliste né à Oran en 1948 et venu assez tard à l’écriture romanesque1, Un Été de cendres (1995) et Sable rouge constituent un ensemble : ensemble défini par une écriture poursuivie et en partie reprise, réappropriée dans l’exil (« Écrire dans...
31, rue de l’Aigle
de
Abdelkader Djemaï
Des odeurs de soufre et de chloroforme émanent de ce livre au style implacable. Depuis Un été de cendres, Abdelkader Djemaï, né à Oran en 1948 et installé en France, poursuit son immersion dans la nuit algérienne, sans jamais la nommer. Le narrateur est cette fois enquêteur pour le compte d’une police secrète, domiciliée au 31, rue de l’Aigle. Dans cette villa discrète se préparent « des choses ardues, moins reposantes et plus compliquées ». On l’a compris : il s’agit d’étouffer les voix qui « se gargarisent de mots comme démocratie, justice et autres balivernes », comme celle par exemple...