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auteur Bernard Desportes

A propos

Le roman de l'impossible Hanté par le trou et le trouble, le sixième roman de Bernard Desportes, « Une irritation », offre une vision singulière de l’écriture et du désastre de vivre livré à la tentation et aux interdits. Entrer dans un livre de Bernard Desportes, c’est accepter d’être bousculé, dés-innocenté, entraîné du côté de l’ambiguïté et de l’outrance. Venant après Brèves histoires de ma mère et Dansant disparaissant, Une irritation porte à son point d’incandescence quelque chose comme l’autopsie d’un roman mort-né. La cinquantaine passée, Vlad, le narrateur, est un homme en révolte. Contre ceux qui sont censés l’aider à surmonter une attaque cérébrale qu’il nie. Contre notre société « à l’obéissance servile et à la morale liberticide », contre « l’ignorance galopante et les métastases de...
février 2008
Le Matricule des Anges n°90

Ouvrages chroniqués

Brêve histoire de la poésie par temps de barbarie
de Bernard Desportes
2018
À une œuvre-vertige tout en ébranlement, Bernard Desportes ajoute deux recueils de poésie qui disent la détresse de l’homme en perpétuelle instance d’être. La poésie qu’écrit et que défend Bernard Desportes est l’adversaire de toutes les contraintes, l’ennemie de tous les pouvoirs. C’est dire qu’elle n’a rien à voir avec la « vieille poésie subjective toujours horriblement fadasse » ou celle des « écolos d’la rime saine appointés pour foire à pouèt’s ». Elle est défi au sens commun et exempte de tout enseignement puisqu’elle n’apporte ni savoir ni lumière ni réponse à l’angoisse des hommes. Elle n’est donc d’aucun secours, ce qui la fait juger inadmissible autant qu’infréquentable parce qu’inutile à la société. C’est qu’il ne s’agit pas de...
Richard Blin
mars 2018
Le Matricule des Anges n°191
Dansant disparaissant
de Bernard Desportes
2004
Dans un face à face avec l’absolu de l’enfance et du désir, l’auteur de « Dansant disparaissant » écrit au bord du souffle, de la mémoire et de l’abîme. Bernard Desportes écrit comme on se fraye un passage avec exaltation et lucidité, angoisse et rage. Il écrit contre, il écrit pour aller au bout de ce qui l’emporte, au bout du désir ou du désastre. Il sait que c’est en vain, que c’est comme creuser une issue vers rien, mais il y va quand même. Sa phrase tourne, s’enfonce, implacablement, cruellement, voluptueusement. Elle tourne autour de ces vides qui nous habitent et nous hantent manques, pertes, ratages, enfance. L’enfance surtout, l’enfance perdue qui ne cesse de résonner de nos premiers corps à corps avec le monde et avec...
Richard Blin
septembre 2004
Le Matricule des Anges n°56
Brèves histoires de ma mère
de Bernard Desportes
Roman obsessionnel, scansion cauchemardesque de l’héritage familial, Brèves histoires de ma mère évoque peut-être aussi l’incestueux commerce de l’écrivain avec la littérature. Certains romans sont des torrents, vous y entrez aussitôt vous êtes emportés, balayés, noyés. Brèves histoires de ma mère est un fleuve de boue et de foutre, qui vous colle au cerveau en même temps qu’il vous ensevelit. On est pris, tout de suite, par cette parole précipitée autant qu’asthmatique, qui nous refuse le repos d’un point (sinon d’exclamation ou d’interrogation). C’est un sol qui se dérobe sans cesse mais on avance sur les vestiges du précédent roman de Bernard Desportes, Vers les déserts (Maurice Nadeau, cf. Mda N°26). On retrouve cette même géographie qui s’éternue, avec les...
Thierry Guichard
mars 2003
Le Matricule des Anges n°43
Vers les déserts
de Bernard Desportes
Avec l’impitoyable épopée d’un orphelin, Bernard Desportes signe un roman dérangeant. Entre l’absurde de Kafka et le vide de Beckett. Fondateur de la revue Ralentir travaux (qu’il dirige depuis 1995), Bernard Desportes s’est surtout fait connaître en tant que poète (deux recueils publiés aux éditions La Bartavelle), et en tant que prosateur, puisqu’il est aussi l’auteur de deux récits : La Vie à l’envi chez Maurice Nadeau et Nulle part, l’été, aux éditions de l’Aube. Ajoutez à cela un essai sur Koltès et vous aurez la quasi intégralité de cette œuvre naissante. Vers les déserts est donc son premier roman -et pour un premier roman, l’entreprise ne manque ni d’audace ni de profondeur. L’originalité réside ici dans la...
Didier Garcia
mai 1999
Le Matricule des Anges n°26