auteur Claude Royet-Journoud
Ouvrages chroniqués
La Finitude des corps simples
de
Claude Royet-Journoud
2016
Sous le signe de la disparition, La Finitude des corps simples de Claude Royet-Journoud persiste dans la voie sèche.
En quatrième de couverture, on peut lire cette phrase : « C’est pourquoi à la question : à quoi sert le langage ? N’a qu’une réponse : A vivre. » Il s’agit d’une citation du linguiste Émile Benveniste dont les dernières années de sa vie furent marquées d’aphasie. Or c’est peut-être sous l’angle de ce terrible paradoxe qu’on peut tenter d’approcher La Finitude des corps simples. Le langage, loin d’être réduit à sa fonction utilitaire, serait une capacité proprement existentielle quand bien même il viendrait à défaillir. La poésie de Claude Royet-Journoud, depuis le début des années 70...

La Poésie entière est préposition
de
Claude Royet-Journoud
2007
Articuler, rendre solidaire, faire fonctionner, conférer un sens : Claude Royet-Journoud pense la préposition pour penser la poésie.
Écrire, c’est être capable de montrer l’anatomie. Il faut aller jusqu’au bout du littéral », lit-on parmi les observations et aphorismes qui forment La Poésie entière est préposition, sorte de petite poétique personnelle d’un écrivain qui n’a pas besoin de préciser qu’il « affectionne Aristote et Wittgenstein ». La première phrase citée exprime sans doute le mieux ce en quoi l’écriture est un acte grave : sa précision (« La minutie me fascine ») et sa capacité à éliminer « le muscle » doivent être telles qu’apparaisse la structure même, la charpente irréductible de sens. Pour cela, la...

Théorie des prépositions
de
Claude Royet-Journoud
2007
Articuler, rendre solidaire, faire fonctionner, conférer un sens : Claude Royet-Journoud pense la préposition pour penser la poésie.
Écrire, c’est être capable de montrer l’anatomie. Il faut aller jusqu’au bout du littéral », lit-on parmi les observations et aphorismes qui forment La Poésie entière est préposition, sorte de petite poétique personnelle d’un écrivain qui n’a pas besoin de préciser qu’il « affectionne Aristote et Wittgenstein ». La première phrase citée exprime sans doute le mieux ce en quoi l’écriture est un acte grave : sa précision (« La minutie me fascine ») et sa capacité à éliminer « le muscle » doivent être telles qu’apparaisse la structure même, la charpente irréductible de sens. Pour cela, la...

L' In-plano
de
Claude Royet-Journoud
2002
Al Dante réunit en volume les 80 "numéros" de la revue L’In-plano publiée en 1986 par le poète Claude Royet-Journoud. vUne publication sauvage dédiée à la "modernité négative".
Certains créateurs s’expriment principalement en élaborant des revues. C’est le cas de Noël Arnaud, de Jimmy Gladiator ou de Jacques Morin, c’est aussi celui du poète Claude Royet-Journoud, revuiste multi-récidiviste depuis 1963. Engagé dans l’exploration de la forme « revue », il a exploité nombre des possibilités offertes par ce média singulier. De tous formats, de toutes périodicités et de natures différentes, il y eut d’abord Siècle à mains puis Llanfairpwllgwyngyllgogerychwyrdrobwllllantysiliogogogoch (sic, ou à peu près), l’hebdomadaire A, L’In-plano puis Zuk, mensuelle publiée par...