auteur Esther Tellermann
Ouvrages chroniqués
Liste alphabétique des titres

Ciel sans prise
de
Esther Tellermann
2023
Lmda N°244
En mêlant le désordre du désir au fracas des souvenirs et à la violence du manque, Esther Tellermann met en mots ce qui s’effrite et s’effeuille inexorablement dans toute relation amoureuse.
Sous l’extrême tension du vers, c’est toujours la même force scripturale, la même écriture corporelle, la même quête de la vérité toujours dérobée du vivre que nous retrouvons dans le nouveau livre d’Esther Tellermann. Se présentant sous l’aspect d’une longue séquence de 109 poèmes qui n’en forment qu’un, Ciel sans prise s’ouvre sur un lieu de repli, le refuge d’une chambre aux persiennes...
Élégie circonscrite
juin 2023

Corps rassemblé
de
Esther Tellermann
2020
Lmda N°219
Au gré d’une inspiration à la fois complice et indépendante, Esther Tellermann vient habiter les figures du peintre Claude Garache. Une mise à nu qui requiert par sa singulière beauté.
C’est suite à plusieurs visites à l’atelier et au domicile de Claude Garache qu’Esther Tellermann a écrit et composé Corps morcelé. Souverainement simple mais brûlante et énigmatique, l’œuvre de ce peintre se déploie essentiellement autour du nu féminin, de sa densité physique et de son aura. Que ce corps toujours à naître, jamais figé, ce corps où se noue le rouge secret des origines, et que...
La voix du voir
janvier 2021

Un versant l’autre
de
Esther Tellermann
2019
Lmda N°206
Réfractaire aux morales médiocres, la poésie d’Esther Tellermann défait les idéalisations, déplace les croyances, chante, bouche à bouche, plaie à plaie, ce qui lie la parole au monde.
Il faudrait pouvoir dire la beauté fractale de la poésie d’Esther Tellermann, son altérité, sa pulsation singulière. Dire ce qu’elle a d’intransigeant dans son tissage d’indices et d’énigmes. Une poésie où quelque chose d’inconnu respire, qui aurait à voir avec ce qui se cache sous le visible.
Privilégiant l’os du langage plutôt que sa chair et ses parures, vouée au vers minimal, hiératique,...
La lettre et la blessure
septembre 2019

Première version du monde
de
Esther Tellermann
2018
Lmda N°198
L’humanité a perdu le goût de la fable. Tragique désillusion dont Esther Tellermann nous distille un récit extrême.
Étrange, hors du commun, cette Première version du monde signée Esther Tellermann, poète et psychanalyste dont l’œuvre compte désormais une quinzaine de titres depuis Première apparition avec épaisseur (Flammarion, 1986) jusqu’à Éternité à coudre (Unes, 2016). Se situant dans la lignée d’un précédent récit en prose, Une odeur humaine (Farrago/Léo Scheer, 2004), il multiplie les instances...
Une odeur de détresse
novembre 2018

Eternité à coudre
de
Esther Tellermann
2016
Lmda N°180
Sous les noms, dans l’étreinte ou le revers de la voix, c’est le secret de l’autre et ce jusqu’à l’intenable que ne cesse de poursuivre la poète.
Avec Éternité à coudre, quelque chose s’inachève, dont l’âpreté incisive est à l’image des transes et des blessures, des chants et des sutures qui formaient la trame de Le Troisième (Unes, 2013) et de Sous votre nom (Flammarion, 2015). Entre messe en ruine et tentative de conjuration cérémonielle, ce nouvel opus s’enroule autour de ce qu’il y a d’impossible à dire dans l’expérience d’être....
Tellermann, l’acide et le chant
février 2017

Sous votre nom
de
Esther Tellermann
2015
Lmda N°169
Poursuivant la quête de ce qui, dans la parole, défaille à dire, la poésie d’Esther Tellermann recèle des beautés de sonate étouffée.
Brûlante de présences calcinées, inquiète, offerte, lacérée de silences la poésie d’Esther Tellermann. Trouée par l’énigme, tramée de tourments, hantée par ce qui fut autant que par ce qui aurait pu être, elle creuse, déplace, convoque, s’écrit à même le sol sombre de la perte ou le sable de la mémoire. Un dire qui s’épelle sur fond de dissonance, d’éclats, d’appels, de jouissance équivoque....
Matière de vertige
janvier 2016

Terre exacte
de
Esther Tellermann
2007
Lmda N°84
Esther Tellermann livre une liturgie de l’extrême pour dire toute la difficulté de l’être-avec. Des poèmes évidés, brûlés de sacrificiel et d’impossibles étreintes.
Au fil d’une quête mêlant le désert des cieux aux échos de la violence du présent et à l’ensoleillement noir du désir, c’est la rose sanglante d’une sagesse mutilée que fait fleurir Esther Tellermann sur sa Terre exacte. Terre des morts et des vivants dont elle cherche à circonscrire le lieu calciné. En quatre parties, c’est ce qui se dérobe toujours des premières traces aux premières plaies,...
Entrailles de l’être
juin 2007