auteur Eugène Durif
Ouvrages chroniqués
Hier, c’est mon anniversaire
de
Eugène Durif
2005
Comme hier c’est son anniversaire, Jimmy décide lors d’un voyage organisé de faire un pas de côté pour trouver son propre chemin. Poursuivi par un chœur d’experts-épouvantails, successivement thérapeutes, marionnettes ou publicitaires d’office de tourisme, Jimmy va faire de drôles de rencontres, la fille au capuchon, la fille bleue, son petit frère en non-amour, pour se retrouver dans une fête en l’honneur de ceux qui ne sont plus. Jimmy va pouvoir dire ses fêlures : « je ne sais plus quand je suis serré contre quelqu’un, plus trop où je suis moi, où je commence à me perdre. »...
Ni une ni deux (suivi de) Les Irruptés du réel
de
Eugène Durif
2002
Ces deux textes d’Eugène Durif sont d’une belle humanité. Ils mettent en jeu des personnages proches du clown. De ceux qui ratent et n’arrivent pas à comprendre le monde, les autres et eux-mêmes.
Ni une ni deux met en jeu La Groulle, l’Effarée et le Tiers. Les deux premières feront corps contre le troisième. Dans de courtes séquences, les trois sont confrontés à des questions qui ne font que « creuser le vide ». Comme par exemple : Qu’est-ce qui fait quoi ? Pourquoi donc vous ne pouvez ? Ou bien encore : C’est vous qui ? Tout au long du texte « ça jaspine équivoque, ça bredouille...
Pochade millénariste
de
Eugène Durif
Eugène Durif est en colère et l’écrit dans un texte assez virulent. La nuit du changement de millénaire, deux marquis de la culture se rendent à un « raout culturaire ». Mais ce soir-là, les « gueux », ceux à qui on a « effacé la bouche », sortent des lieux souterrains où ils se cachent. Cette nuit devient carnavalesque avec éructations, chants de fin du monde, rires et mises à mort. Durif s’en prend à la langue « propre », « une langue qui ne charrie plus rien/ N’empêche plus personne de dormir/ Un art qui ne parle plus qu’à lui-même » et à la poésie qui s’autoproclame comme telle...
Via Negativa
de
Eugène Durif
Eugène Durif a beau avoir une expérience de journaliste, il préfère le doute à la certitude. Il a beau être d’une gentillesse extrême, il aime écorcer le théâtre tel qu’il ne va pas. Rencontre avec un sectateur du trouble.
Nous avons rencontré Eugène Durif à Lapleau, un petit village de Corrèze, où il mettait un terme à deux années de travail mené avec le C.A.T.(Centre d’aide par le travail) de Tulle pour produire dans le cadre du festival de la Luzège un spectacle, Le Coup de pied de l’ange, nourri de toutes les histoires des participants. Une journée de travail avant de repartir à Saint-Pardoux-la-Croisille, un autre petit village, où il créait début août, un Cabaret mobile et portatif. Quelques semaines auparavant, il vivait cloîtré en Haute-Loire pour terminer l’écriture d’une pièce. L’été d’Eugène...