auteur Georges Hyvernaud
A propos
Les leçons de Georges Hyvernaud
À la fois corrosive et ironique, l’œuvre de cet écrivain quêteur de vérité brille par son intransigeance. Longtemps délaissés, ses livres éliminent les toxines. De la voix indignée de ce farouche défenseur des droits de l’homme résonne une vibrante intelligence du cœur. Réédition des Carnets d’oflag.
Connaissez-vous Georges Hyvernaud ? Peut-être incongrue aujourd’hui (quoique des librairies continuent superbement à ignorer ses livres), cette question a gardé toute sa pertinence durant trente ans, période au cours de laquelle l’écrivain, à l’instar de nombreuses plumes de l’immédiate après-guerre, est tombé dans les oubliettes de la littérature française. Quelques jours après son décès, le 24 mars 1983, un seul critique, Jean-José Marchand, dans La Quinzaine littéraire, salua son travail, la portée de son œuvre, assurément à ranger aux côtés des plus éclairantes de ce demi-siècle. Une...
Les bourgeois à l’oflag
Captive, l’espèce humaine n’est guère à son avantage sous le trait précis d’Hyvernaud. Ses Carnets cherchent un impossible salut. À méditer.
Durant toute sa période de captivité (1940-1945), Georges Hyvernaud trouva dans la lecture et l’écriture un solide refuge. Ces précieux isolants l’aidèrent à se protéger des ravages de l’emprisonnement dont le lent poison collatéral distillé par les détenus.
Avant de commencer en 1942 (au camp d’Arnswalde) l’ébauche de ce qui deviendra La Peau et les Os, l’écrivain noircit déjà des petits...
Notes inédites de Georges Hyvernaud
Hormis la lettre initiale, probablement rédigée en 1950, l’ensemble de ces notes n’est pas daté. Morceaux choisis.
Mon cher René - Chère Margot,
Andrée me fait lire la lettre qu’elle vient de vous écrire. Il y est dit que les « Droits de l’Homme » sont achevés, mais j’ai tout lieu de supposer qu’ils ne me rapporteront pas de sitôt des « Droits d’auteur ». Mon Scorpion d’éditeur n’a pas beaucoup de goût pour les ouvrages de ce genre, et je ne suis pas sûr qu’il me soit bien agréable d’être publié par...
Ouvrages chroniqués
Plein chant N°61-62 (Georges Hyvernaud)
de
Georges Hyvernaud
Un numéro de la revue Plein chant (témoignages, inédits, oeuvre critique) et la réédition de Le Wagon à vaches : un double hommage à celui qui racontait la condition humaine avec une infinie authenticité.
C’est souvent la même histoire quand il s’agit d’écrivains avec lesquels on se sent proches et que les manuels ont négligés. On a tendance à vouloir les réhabiliter, en consignant leurs témoignages, pour qu’ils assurent eux-mêmes leur propre défense. On décortique les textes, on fouille l’oeuvre, on recense leurs humeurs, à la recherche de quelques vertes sentences, pleines de ressentiments sur la médiocrité de leurs contemporains. Avec Georges Hyvernaud (1902-1983), la partie est perdue d’avance. « Je ne nourris pas d’illusions. On ne me lira pas dans cent ans, ni dans dix. (…) Triompher...
Le Wagon à vaches
de
Georges Hyvernaud
1997
Un numéro de la revue Plein chant (témoignages, inédits, oeuvre critique) et la réédition de Le Wagon à vaches : un double hommage à celui qui racontait la condition humaine avec une infinie authenticité.
C’est souvent la même histoire quand il s’agit d’écrivains avec lesquels on se sent proches et que les manuels ont négligés. On a tendance à vouloir les réhabiliter, en consignant leurs témoignages, pour qu’ils assurent eux-mêmes leur propre défense. On décortique les textes, on fouille l’oeuvre, on recense leurs humeurs, à la recherche de quelques vertes sentences, pleines de ressentiments sur la médiocrité de leurs contemporains. Avec Georges Hyvernaud (1902-1983), la partie est perdue d’avance. « Je ne nourris pas d’illusions. On ne me lira pas dans cent ans, ni dans dix. (…) Triompher...