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auteur Jean-Luc Sarré

A propos

La vie buissonnière Conscient, jusqu’à la plus cruelle lucidité, de la finitude du monde, Jean-Luc Sarré a posé ses valises pas dans la marge de l’existence. Ses voyages immobiles le tiennent à la table d’écriture, face aux vitres de son appartement, en guetteur attentif du sensible. Il est assez rare d’habiter une demeure qui est le titre d’un livre. Le poète Jean-Luc Sarré s’est offert ce luxe, depuis qu’en 2006 il a fait paraître Bât. B2, suite de poèmes autour de la résidence qu’il habite avec sa femme depuis quinze ans. Situé dans un parc, au bout d’une longue impasse, le bâtiment B2, comme ses frères, semble former une ambassade de verdure dans Marseille. On est loin du centre ville, proche pourtant, et les poèmes de notre hôte le soulignent qui suivent régulièrement la vie des arbres et le vol de mésanges ou de perroquets affranchis qui ont investi les lieux....
mai 2010
Le Matricule des Anges n°113

Bibliographie

Poésie
* Autoportrait au père absent (Le Bruit du temps, 2010) * La Part des anges (La Dogana, 2007) * Bât. B2 (Farrago, 2006) * Poèmes costumés avec attelages et bestiaire en surimpression (Farrago, 2003) * Bardane (Farrago, 2001) * Affleurements (Flammarion, 2000) * Embardées (La Dogana, 1994) * Comme un récit (Etant donnés, 1991) * Les Journées immobiles (Flammarion, 1990) *...
mai 2010
Le Matricule des Anges n°113

Jesan-Luc Sarré : modifier le débit

Rencontre avec Jean-Luc Sarré pour la sortie de Embardées. Une poésie tonique comme un rapt. Rencontré dans un café près de la place St Sulpice, Jean-Luc Sarré (né en 1944 à Oran), grand front yeux noirs cernés par de larges sourcils, quelque peu méfiant envers ce qu’il aurait bien à dire de sa propre poésie, nous a parlé de son trajet -et parlé vite, débitant 300 mots/minute dont il mâche et avale les dernières syllabes-, de ses premiers livres, tels que La Reprise (Orange Export...
juin 1995
Le Matricule des Anges n°12

Ouvrages chroniqués

Apostumes : Pages de carnets
de Jean-Luc Sarré
2017
À la définition que l’on trouve du mot « apostume », on peut y préférer celle que Jean-Luc Sarré lui donne : « apostille posthume  ». Pas d’anagramme indécollable entre ces deux mots-là (donc), mais entre « cancre et cancer  », comme il l’écrit, cette « fâcheuse  » se vérifie assurément. L’un des sujets de ce nouveau volume de notes choisies de divers carnets, loin d’être anodin, ne cesse d’être l’amorce de bien d’autres « choses vues », par lesquelles le crabe sus-nommé vient à être comme éloigné, tutoyé autant que méprisé, renvoyé souvent à un vulgaire compagnon. Au commun, Sarré sait...
Emmanuel Laugier
février 2018
Le Matricule des Anges n°190
Poèmes costumés (suivi de) Bât. B2
de Jean-Luc Sarré
2017
Deux livres (épuisés depuis un bail), côte à côte. Deux temps compris entre les années d’une fin de royaume, son agonie, ses langueurs (Poèmes costumés), et les paysages urbains de la cité phocéenne (Bât. B2). Deux vues, l’une, comme trempée dans les Mémoires de Saint-Simon, à celle, panoramique, qu’offre le bâtiment B2 sur un ciel croulant, près à éclater dans les verts de pins ébouriffés… Ces livres dessinent le voyage presque inactuel de la poésie de Jean-Luc Sarré. L’attention aux choses les plus ordinaires est un leitmotiv qui n’empêche pas son regard, ouvert à tout, ironique autant...
Emmanuel Laugier
mars 2017
Le Matricule des Anges n°181
La Part des anges
de Jean-Luc Sarré
2007
Jean-Luc Sarré donne un livre doucement nostalgique où la mémoire, sans cesse, déplace ses sources et interroge sa validité. Jean-Luc Sarré est un poète du visible et de la mémoire, il retient ce qu’il voit passer devant lui et, un temps après, le note comme seraient extraites d’un mille-feuille quelques pépites. Il ferait volontiers de cette phrase de Jules Renard, citée dans Embardées (prix Max Jacob 1995), son viatique discret : « Que cette vie me paraîtrait belle si, au lieu de la vivre, je la regardais vivre ». Et cela condense toute la qualité de son regard porté sur l’ordinaire mouvement des vies, des choses, jusque les balcons, ou terrasses, nombreux dans ses vers, où un espace s’ouvre et se donne. Dans...
Emmanuel Laugier
mai 2007
Le Matricule des Anges n°83
Affleurements
de Jean-Luc Sarré
Ce qui affleure dans la poésie de Jean-Luc Sarré a le poids de l’Histoire et la légèreté de la lumière. C’est un exil de soi en soi. Le quatorzième livre de Jean-Luc Sarré porte un titre, Affleurements qui conviendrait à définir sa poésie. Ses vers semblent émerger d’un être évanescent, comme retiré du monde (on l’imagine nuitamment debout devant une fenêtre). Ils recueillent le moindre souffle, le plus infime bruissement de l’extérieur, qu’ils accueillent dans le poème comme pour souligner, plutôt que meubler, le vide de celui qui voit. Ce vide, cette trouée dans l’existence, on croit deviner qu’elle trouve son origine au seuil de la vie adulte, en 1962 lorsque Jean-Luc Sarré doit quitter, à la suite « des...
Thierry Guichard
janvier 2001
Le Matricule des Anges n°33
Embardées
de Jean-Luc Sarré
EXTRAIT visité dans mon exil pire arraché à ma stupeur domestique durant la pause ensoleillée de midi qui élargit le jour le fait vaste et sans bruits dans l’air où dérive un pétale léger frôlant béton et carrosseries jusqu’à n’être plus qu’une infime poussière en direction des collines oui bousculé par la silencieuse prolifération d’instants qui sont menace autant qu’appel à l’heure verticale j’ai vu l’immense fabrique œuvrer à l’incompréhensible
Extrait de Embardées, Jean-Luc Sarré La Dogana, 1995 prix Max Jacob...
juin 1995
Le Matricule des Anges n°12