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auteur Lídia Jorge

A propos

Chroniques baroques du Paradis Comment transformer une maison de retraite en dernier îlot de résistance ? Le nouvel ouvrage de Lídia Jorge le dépeint magnifiquement, vibrionnant de vie, de créativité et d’espérance. Immanquablement, dans les romans de la native de l’Algarve, le sud méditerranéen du Portugal, un être surgit de l’anonymat, s’extirpe de la foule, s’élève, tournoie et capte les vies des personnages alentour, puis renvoie leurs lumières, leurs voix, leurs histoires. À la fois miroirs aux alouettes, kaléidoscopes, sonos, chaires ou encore sémaphores, ses livres sont des mises en abîme d’où une femme, souvent romancière, autour de nœuds de vie, de mort, témoigne de la grandeur, la beauté, la diversité, le combat, la cruauté de la condition de gens de peu, en retournant la mémoire et...
septembre 2023
Le Matricule des Anges n°246

Des jardins suspendus

L’œuvre humaniste de la Portugaise Lídia Jorge dépeint des héroïnes confrontées aux bouleversements du monde et s’inscrit dans le combat millénaire contre le Mal. On y rencontre l’invisible, l’indicible et souvent soi-même. De livre en livre se déploie une somptueuse fresque baroque et lyrique. Dans le ciel de Lisbonne, en ce dernier samedi d’hiver, aucune âme ne vole, aucun ange non plus. Au sol défilent des paysages scarifiés, la terre écorchée en maints endroits, excavations, carrières en terrasses, chantiers, ossatures métalliques et le Tage, puis l’Océan pour amplifier la profondeur de champ vers de lointains rivages, des Florides à jamais domptées, des au-delà héroïques et...
avril 2004
Le Matricule des Anges n°52

Murmures à voix haute

Impliquée dans les changements de son pays, toiles de fond de ses romans, Lídia Jorge est traversée par les voix de ses personnages. Révoltée, combative, elle porte la nostalgie d’un passé, d’une innocence et d’une vérité perdus. Si sa raison d’écrire est la rencontre, le partage, la forme de ces romans déconcerte et fascine. Ses architectures baroques sont traversées de souffles épiques et d’un grand lyrisme, mille ans de mythes et de littératures les fondent, la modernité s’y arc-boute. Rencontre avec une femme humble et lucide pour qui l’écriture est un acte animiste et qui dit écrire « lentement, lyriquement,...
avril 2004
Le Matricule des Anges n°52

Ouvrages chroniqués

Les Mémorables
de Lídia Jorge
2015
Lídia Jorge ou l’art de métamorphoser une enquête journalistique sur la Révolution portugaise en opéra luxuriant et lumineux. Inlassablement, avec autant d’abnégation militante que de créativité, Lídia Jorge extrait de son passé des traces qu’elle confronte au présent, pour édifier un futur. Le premier roman (dix à son actif) de la native, en 1946, de l’Algarve, Le Rivage des murmures, relatait les massacres de l’armée portugaise au Mozambique. Drame qu’elle vécut, jeune épouse d’un étudiant, promu capitaine et aussitôt transformé en boucher. Son avant-dernier opus, La Nuit des femmes qui chantent, proposait la reconstitution d’un groupe de chanteuses populaires des années soixante-dix dans une émission de télé...
Dominique Aussenac
juin 2015
Le Matricule des Anges n°164
Nous combattrons les ombres
de Lídia Jorge
2008
Que s’est-il passé la nuit du 31 décembre 2000 ? Y a-t-il eu une conjonction de planètes, de causes, d’indices économiques nous faisant changer d’univers en même temps que nous changions de millénaire ? Plus précisément sommes-nous passés d’un monde réfléchi avec des valeurs plutôt démocratiques, peut-être de partage, un combat historique, plus ou moins révolutionnaire, à un monde où la vie ne devenait qu’une absconse marchandise cotée en bourse ? Osvaldo, psychanalyste de son état, jeté par sa femme qui le juge trop bon, trop égalitaire, se réfugie dans son cabinet, sis dans un...
Dominique Aussenac
mars 2008
Le Matricule des Anges n°91
La Forêt dans le fleuve
de Lídia Jorge
2000
Réédition du troisième ouvrage de Lídia Jorge, qui conte les tribulations-transformations d’une madone moderne. Féministe, animiste, sans dieu. Les romans de Lídia Jorge donnent souvent l’impression d’être tissés. Luxuriance, enchevêtrement des thèmes, polyphonies, apparition récurrente ou mise en écho de tel ou tel motif, multiples possibilités de lectures créent à l’intérieur du récit des reliefs, des textures, des couleurs singulières, semblables à celles d’une tapisserie. Issus de sa formation intellectuelle, les thèmes de prédilection de l’écrivain lisboète entremêlent rapport à l’intime et rapport au groupe, du transport des âmes (elle les fait voleter admirablement) jusqu’aux transformations du Portugal (exil, émigrations,...
Dominique Aussenac
juillet 2000
Le Matricule des Anges n°31
La Couverture du soldat
de Lídia Jorge
Avec ce 5e roman traduit en français, la Portugaise Lídia Jorge poursuit son travail de réanimation des âmes. Magique, aérien, étourdissant !. Qu’est-ce que vivre ? Ne rêvons-nous pas nos vies ? Qu’en est-il du réel et qu’est-ce que la fiction ? L’écriture peut-elle consigner le réel ? La fiction n’est-elle pas un amoncellement de réalités ? Comment écrire au plus près l’émoi, la palpitation, l’âme humaine dans tous ses états ? Ces questions sont autant de lignes de force qui sous-tendent l’écriture de Lídia Jorge, écrivain portugais, née dans l’Algarve en 1946. Le Jardin sans limites (cf. lmda N°25) décrivait les locataires singuliers d’une pension de famille lisboète. Ceux-ci manageaient un homme-statue se préparant à battre...
Dominique Aussenac
octobre 1999
Le Matricule des Anges n°28
Le Rivage des murmures
de Lídia Jorge
1999
Fin d’un monde, d’un empire colonial. Fin de l’homme brut et dominateur. Un roman crépusculaire et délétère, signé de la Portugaise Lídia Jorge. Côte du Mozambique, 1970, un général aveugle annonce le sujet de sa conférence : Le Portugal d’en deçà des mers et d’au delà des mers est éternel. L’assistance (officiers âgés, estropiés, femmes d’officiers) retient son souffle. Quelque part à l’intérieur du pays les militaires pacifient sauvagement et rêvent d’un état blanc indépendant. L’ordre règne. Malgré les invasions de sauterelles, la mer chargée de cadavres de Noirs empoisonnés, les apparences sont sauves, les chignons hauts, les robes à dos nus. Evita vient de se marier avec Luis Alex, jeune officier, ancien étudiant en...
Dominique Aussenac
mai 1999
Le Matricule des Anges n°26
Le Jardin sans limites
de Lídia Jorge
Lídia Jorge, dans son quatrième roman, tente de saisir en vol les âmes qu’elle-même et la modernité génèrent ou dégénèrent. Petit pays. Petit pays au passé glorieux, à l’ex-immense empire. Petit pays, le Portugal d’aujourd’hui paraît plongé dans une sorte d’intemporalité. L’effet de la saudade ? Ce regard langoureux porté au lointain alors qu’il n’explore mélancoliquement qu’un vide intérieur, qu’un manque, historiquement renforcé. Ou satori baroque ? Vacillement de la perception menant à la perte totale des sens. Sa capitale, Lisbonne, ville de l’entre-deux, entre deux eaux, l’océan et le Tage, entre deux mémoires de cataclysmes, tremblement de terre, incendie, entre deux situations politico-économiques,...
Dominique Aussenac
janvier 1999
Le Matricule des Anges n°25