auteur Miguel Torga
Ouvrages chroniqués

Senhor Ventura
de
Miguel Torga
2005
Quand le Portugal n’avait pas d’autre frontière que celle de l’imagination… Un écrit de jeunesse échevelé et au cocasse doux-amer de Miguel Torga.
Originaire du rude pays de l’Alentejo, Senhor Ventura, jeune paysan curieux et impulsif profite de sa conscription et de son affectation à Macao pour se jeter dans les bras d’une Chine chaotique. Déserteur, trafiquant, vendeur d’armes, assassin, le Portugais « errant(s) du monde, capable(s) ici et là du meilleur comme du pire », voit sa fortune se faire et se défaire, s’endurcit dans les bas-fonds, ressurgit au grand jour, s’humanise au contact d’un compère aux allures avouées de Sancho Pança, quand lui-même « n’a pas la folie mystique du Chevalier à la Triste Figure, et n’est pas...

Contes et nouveaux contes de la Montagne
de
Miguel Torga
Porte-voix des humbles, Miguel Torga travaille au plus près des corps pour faire remonter à la surface ce qu’il y a d’archaïque en l’homme. Publication de son œuvre maîtresse.
Les nouvelles de Torga ont des allures de noyaux. Si l’être humain est bien ce drôle de fruit, très secret, qu’on peut ouvrir en deux à condition d’appuyer suffisamment fort sur ses chairs, l’écrivain portugais (1907-1995) est un grand maître dans l’art d’atteindre les centres, de toucher le cœur des êtres, ce petit paquet de vie et de peine dur et serré. Quelques mots suffisent en effet à Torga pour exposer la scène, ouvrir une brèche presque invisible dans ce qui se révélera rapidement être l’intimité profonde des personnages : « Ronda était l’homme le plus pauvre de Vilela. Mais il eut...

Contes et nouveaux contes de la montagne
de
Miguel Torga
2004
Porte-voix des humbles, Miguel Torga travaille au plus près des corps pour faire remonter à la surface ce qu’il y a d’archaïque en l’homme. Publication de son œuvre maîtresse.
Les nouvelles de Torga ont des allures de noyaux. Si l’être humain est bien ce drôle de fruit, très secret, qu’on peut ouvrir en deux à condition d’appuyer suffisamment fort sur ses chairs, l’écrivain portugais (1907-1995) est un grand maître dans l’art d’atteindre les centres, de toucher le cœur des êtres, ce petit paquet de vie et de peine dur et serré. Quelques mots suffisent en effet à Torga pour exposer la scène, ouvrir une brèche presque invisible dans ce qui se révélera rapidement être l’intimité profonde des personnages : « Ronda était l’homme le plus pauvre de Vilela. Mais il eut...

Contes et nouveaux contes de la Montagne
de
Miguel Torga
Opposé à l’Ordre Nouveau instauré par Salazar -ce qui lui a valu quelques mois d’emprisonnement- sceptique quant au retour à la démocratie, Miguel Torga a toujours gardé un profil d’homme libre, charnellement épris de sa terre natale. Pour preuve : il continue de publier ses textes à compte d’auteur et de stocker ses livres fraîchement imprimés dans son cabinet d’oto-rhino-laryngologie. Dans son Journal, à la date du 21 novembre 1949, Torga inscrivit en lettres de plomb ce que pouvait être sa mission. « Etre écrivain, au Portugal, c’est être dans la tombe et gratter le...

En chair vive
de
Miguel Torga
Deux parutions du grand écrivain portugais mort en 1995, Miguel Torga, viennent réaffirmer un poète des humbles, résolument libre et profondément désespéré.
Soixante-dix années de souffrance en mille pages de discipline » note Miguel Torga dans En chair vive, à douze ans de la fin du journal qu’il aura tenu 60 années durant. Ce deuxième volume qui fait suite à En franchise intérieure (de 1933 à 1977, paru chez Aubier Montaigne en 1982) et qui s’achève un an avant la mort de l’auteur, en janvier 1995, se déroule comme un immense adieu à la vie. Solitaire et déçu par la plupart de ses contemporains -les gens de pouvoir notamment- de plus en plus reclus par la vieillesse et la maladie, Miguel Torga tire sans complaisance les leçons d’une vie et...

Rua
de
Miguel Torga
Deux parutions du grand écrivain portugais mort en 1995, Miguel Torga, viennent réaffirmer un poète des humbles, résolument libre et profondément désespéré.
Soixante-dix années de souffrance en mille pages de discipline » note Miguel Torga dans En chair vive, à douze ans de la fin du journal qu’il aura tenu 60 années durant. Ce deuxième volume qui fait suite à En franchise intérieure (de 1933 à 1977, paru chez Aubier Montaigne en 1982) et qui s’achève un an avant la mort de l’auteur, en janvier 1995, se déroule comme un immense adieu à la vie. Solitaire et déçu par la plupart de ses contemporains -les gens de pouvoir notamment- de plus en plus reclus par la vieillesse et la maladie, Miguel Torga tire sans complaisance les leçons d’une vie et...