auteur Philippe Bordas
Ouvrages chroniqués
Le Célibataire absolu
Pour Carlo Emilio Gadda
de
Philippe Bordas
2022
En rendant hommage à Carlo Emilio Gadda, l’égal si joyeux de Céline, Joyce et Rabelais, Philippe Bordas nous livre la généalogie nocturne de sa vocation d’écrivain.
Voilà un livre comme on aimerait en lire plus souvent, un livre qui échappe à tous les genres parce qu’il participe de chacun d’eux. À la fois biographie, livre de voyage, autobiographie et essai, Le Célibataire absolu est autant un livre en fragments qu’un livre global. Il a pour modèle le Pour un Malherbe de Francis Ponge : même format in-quarto, même tentative de mise en gloire, même amour aveugle. Mais là s’arrête la ressemblance car là où Ponge dresse un monument néo-classique à un poète pré-classique qui a élagué, régulé et castré la profusion naturelle de la langue de Rabelais ou...
Cavalier noir
de
Philippe Bordas
2021
Avec un livre qui donne le goût des libérations lumineuses, élève l’assoiffement existentiel à la hauteur d’un enlèvement au ciel, Philippe Bordas cherche à réenchanter la langue.
Il est des livres que l’écriture, le ton distinguent immédiatement. Un pari quasi désespéré les porte autant que la jubilation qui va avec le sentiment d’un inconnu à affronter. C’est exactement le cas pour Cavalier noir, un livre de Philippe Bordas, auteur entre autres de Chant furieux ou Cœur-volant (Gallimard, 2014, 2016).
C’est l’histoire d’un homme, le narrateur, qui, chargé de son vélo et de ses écrits, a décidé de retourner à sa « vie d’errance et de libre sang ». Lui qui a fui plein sud pendant plusieurs décennies, quitte Paris pour la ville d’Heidelberg, sur les bords du Neckar,...

L' Invention de l’écriture
de
Philippe Bordas
2010
Ancien journaliste sportif à L’Equipe, Philippe Bordas a publié un livre de photos L’Afrique à poings nus (Seuil, 2004) récompensé par le prix Nadar 2004, et un roman tiré de sa passion pour le cyclisme (Forcenés, Fayard, 2008). Avec cet opus, il marie en un court récit deux fascinations : pour la langue, et pour l’Afrique - mais qui n’est plus celle « des hauteurs prises de transparence » qu’il a connue. Là, il s’avance, en « un voyage qui ne fut que terreur et révélation », dans « l’Afrique des poisons climatiques, du venin humain ». Un univers où les machettes ont tendance à...