auteur Robert Giraud
A propos
L'autre piéton de Paris
Comment doit-on appeler les fidèles de Robert Giraud (1921-1997), Bob pour les intimes ? Giraudiens, giraudistes ? Quelle que soit l’appellation autorisée, il faut savoir qu’Olivier Bailly compte parmi les fervents d’entre les fervents. C’est lui qui introduit ce recueil avec un portrait fort bien troussé resituant ce personnage un peu oublié. À raison on parle de Giraud comme d’un arpenteur du macadam, éminent piéton de Paname. Mais de quel Paris parle-t-on ? Le sien n’est certainement pas le nôtre. Son Paris à lui, en noir et blanc, n’existe plus que sur péloche. C’était l’époque où la...
Ouvrages chroniqués
Le Vin des rues
de
Robert Giraud
2017
Publié en 1955, Le Vin des rues de Robert Giraud (1921-1997) réunit six textes qui ont pour dénominateurs communs Paris, le vin et la nuit, qui « a toujours le goût du vin rouge ». Au cours de ces virées copieusement arrosées, Giraud entraîne son lecteur, « à pinces », dans un Paris aujourd’hui disparu : celui des Halles (« Un champignon de nuit, un vrai mirage, une apparition à heure fixe, le musée Grévin animé avec ses moments de relâche »), de la place Maubert, avec son « marché aux mégots », ou encore de Mouffetard, autrement dit dans les hauts-lieux de la vie nocturne parisienne,...
L' Argot de la série noire (Tome I)
de
Robert Giraud
De Nantes, via L’Atalante, une maison d’édition particulièrement innovante dans le domaine du polar, nous viennent souvent de bonnes surprises. Joseph K., autre éditeur nantais qui n’affiche a priori aucune spécialisation policière, publie aujourd’hui le premier volet d’une importante et très intéressante étude de Robert Giraud et de Pierre Ditalia, L’Argot de la série noire consacré à l’argot des traducteurs. Un second volet portera plus précisément sur l’argot des auteurs français.
Il ne s’agit pas ici de s’indigner en puristes sur l’effet de mode par lequel la traduction des titres...