Lmda N°50
L’ex-patron de radio Philippe Labro, d’un geste superbement complaisant, vient déposer un bouquet de chrysanthèmes sur sa propre tombe de Déprimé connu. Diagnostic : inerte.
Comme un Tartuffe qui aurait lu Molière, comme un Arnulphe qui singerait La Bruyère, voici que Philippe Labro, la phrase courte, le souffle terne, le verbe acéré à la meule de bois des poncifs éculés, déboule comme un train en panne dans la gare déserte de sa vie. Au début de ce seizième livre, il se réveille, « en nage » ; épris de beau style, il corrige aussitôt : « inondé » ; c’est mieux ?...
Se relever huit, s’avachir neuf
février 2004