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Le Matricule des Anges
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La rédaction Christophe Kantcheff

Articles

Humeurs vagabondes Ni essai, ni traité de morale, Prison du temps d’Alain Lercher est un livre de littérature. Les opinions l’empnt sur les analyses, les sentiments sont souvent plus importants que les idées. En toute liberté. Entre Les Confessions et Les Essais, Alain Lercher penche davantage du côté de Montaigne dans sa façon de parler du tréfonds de son être sans s’ouvrir directement au lecteur. Les Fantômes d’Oradour (Verdier, 1994), son précédent livre décrivait le rapport intime qu’il entretient avec la mémoire collective d’un événement tragique qui, pour des raisons familiales, le touche de près. Les thèmes abordés dans Prison du temps, peuvent sembler moins personnels, comme le postmodernisme (« La fin des imbéciles »), ou le temps précisément. Mais il est aussi question dans ce recueil de la mort du...
juin 1996
Le Matricule des Anges n°16

Philippe

de Camille Laurens

Mort d’un enfant

Philippe est né le 7 février 1994 à Dijon -clinique Sainte-Marthe. Le lendemain, je suis allée avec Yves, son père, le voir à la morgue« , lit-on dans le premier chapitre de Philippe intitulé »Souffrir". Philippe est le fils mort-né (il a vécu exactement deux heures et dix minutes) de Camille Laurens. La mort aurait pu être évitée. L’obstétricien qui a procédé à son accouchement n’est...
novembre 1995
Le Matricule des Anges n°14

La Langue maternelle

de Vassilis Alexakis

Portrait d’une absente

Dessinateur de presse à Paris, Pavlos, le narrateur, retourne à Athènes sans raison apparente. Perplexe, désœuvré, il observe la ville, ce qui se passe autour de lui. Il laisse son attention s’arrêter sur une question a priori sans conséquence : pourquoi une lettre isolée, l’epsilon, ornait-elle l’entrée du temple d’Apollon où officiait la Pythie de Delphes ? Pavlos se prend au jeu de cette...
novembre 1995
Le Matricule des Anges n°14

Vassilis Alexakis : croquis d’un Grec

La Langue maternelle, le roman le plus grec de Vassilis Alexakis, ressemble à un tableau impressionniste. Sur la toile : une lettre sans signification, une mère disparue, des paysages dans le brouillard. Bref, de l’impalpable, montré de main de maître. C’est en haut d’un immeuble du XVe arrondissement de Paris. Impossible de se tromper de palier : la porte est bleue, d’ « un bleu marine très vif », une couleur que Vassilis Alexakis, comme il le raconte dans son autobiographie, Paris-Athènes, a eu du mal à trouver à Paris où se vendent de préférence des bleus ternes. On sonne. Vassilis Alexakis était en train de travailler à la version...
novembre 1995
Le Matricule des Anges n°14

Pierre Dumayet au parloir

Les phreses de Pierre Dumayet sont comme sa voix : elles se cassent, adruptes lorsque le point les arrêtent.Rest alors en écho, la tendre ironie qu’elles portaient. Entretien avec un adepte du contre-pied. La scène aurait pu se passer dans Le Parloir, le dernier livre de Pierre Dumayet. Celui-ci était interviewé en fin d’après-midi. Il écoutait attentivement les questions, auxquelles il répondait, l’œil goguenard, en évoquant un peu Charles Martel, parfois Jeanne d’Arc, ou même la perversité des Anges. Il se souvenait de sa première publication en 1946, dans une revue dirigée par Queneau,...
septembre 1995
Le Matricule des Anges n°13