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Revue Signes des temps

juin 1998 | Le Matricule des Anges n°23 | par Hubert Delobette

L’amitié et le voyage au sommaire de cette revue éclectique réalisée à Nantes qui permet de (re)découvrir l’écriture du regretté Gilles Pajot.

Signes N°21

Mon pas éveille des royaumes », écrivait Gilles Pajot. Sans doute sa longue marche poétique a-t-elle aussi donné naissance au 25e numéro de la revue Signes. Le magazine consacre en effet une grande partie de ses feuillets à cet écrivain disparu voici cinq ans… Gilles Pajot a publié plusieurs recueils au Dé bleu ou à Info-poésie, dans lesquels il exprimait bien souvent sa profonde détresse : « Je ne suis pas écrivain, je suis souffrant. » Nombreux sont les amis qui rendent hommage à son oeuvre dans Signes. Tous témoignent que « l’écriture de Gilles Pajot n’est pas un breuvage tiédasse, mais un alcool fort, âpre. Gilles Pajot était un écrivain engagé de tout son être dans l’écriture, qui jouait sa peau dans ses textes, sans filet. » D’autres visages sont au sommaire de Signes, couchés en noir et blanc sur du papier glacé : Jean-Paul Mestas, Chris Mestas, Paul Morin… De ce dernier, on retiendra de magnifiques photos traquées au cours de ses voyages en Chine et en Norvège. Un autre grand voyageur livre sa poésie dans la revue. Il s’agit de Jean-Paul Mestas qui toute sa vie (le chanceux !) est passé d’un continent à l’autre, d’un pays au suivant, « pour acquérir une connaissance du chant universel. » Dans une longue interview, on apprend que le poète, dont la biographie est conséquente (dernier ouvrage paru en France : Le Livre de la retenue, Les Presses Littéraires, collection Jalons), n’a été publié qu’à l’âge de 40 ans, après avoir connu un immense drame qui l’a conduit à brûler tous ses écrits…
Finalement, le seul reproche que l’on pourrait adresser à cette revue, c’est quelquefois cette conversation d’initiés si touffue qu’elle abrite. Comment entrer dans l’article consacré au peintre Chris Mestas en parcourant sa première phrase : « L’art de Chris Mestas jaillit d’une individualité pleinement avertie du paradigme qui révèle l’époque contemporaine sous les auspices d’une allégorie métaphysique du sentiment par l’esthétique » ? Ouf !

Signes des temps Par Hubert Delobette
Le Matricule des Anges n°23 , juin 1998.