Dans des poèmes-paysages aux teintes délavées, Françoise Lison-Leroy peint l’insaisissable fluidité de l’eau. Une composition qui emprunte à la nature ses plus beaux éléments à travers le terrain de jeu de Marie-Gasparine. La figure énigmatique de ce délicat visage enfantin au « prénom d’herbe et de vent » nous conduit dans un univers liquide et végétal aux nuances bleues de « l’eau moussue » d’une rivière. Rien que de très ténu dans cette poésie visuelle et musicale où l’on « écoute la musique furtive » des ondulations du vent. Les lavis aux couleurs estompées de George Warnant accompagnent cet univers de transparence et de dissolution. Un regard aux accents personnels peut-être un peu trop fade pour certains jeunes lecteurs.
Le Dé bleu
Coll. Le farfadet bleu
46 pages, 48 FF
Poésie Marie-Gasparine
janvier 2000 | Le Matricule des Anges n°29
| par
Béatrice Bénistant
Un livre
Marie-Gasparine
Par
Béatrice Bénistant
Le Matricule des Anges n°29
, janvier 2000.