La lettre de diffusion

Votre panier

Le panier est vide.

Nous contacter

Le Matricule des Anges
ZA Loup à Loup 83570 Cotignac
tel ‭04 94 80 99 64‬
lmda@lmda.net

Connectez-vous avec les anges

Vous n'êtes actuellement pas identifié. Pour pouvoir commander un numéro, un abonnement ou bien profiter, en tant qu'abonné, des archives en ligne, vous devez vous connecter avec votre compte.

Retrouver un compte

Vous avez un compte mais vous ne souvenez plus du mot de passe ? Vous êtes abonné-e mais vous vous connectez pour la première fois ? Vous avez déjà créé un compte, peut-être, vous ne savez plus trop ?

Créer un nouveau compte

Vous inscrire sur ce site Identifiants personnels

Indiquez ici votre nom et votre adresse email. Votre identifiant personnel vous parviendra rapidement, par courrier électronique.

Informations personnelles

Pas encore de compte?
Soyez un ange, abonnez-vous!

Vous ne savez pas comment vous connecter?

Éditeur Coups de feu sur la ville

juin 2004 | Le Matricule des Anges n°54 | par Pascal Paillardet

Claude Mesplède lance les premiers titres de la collection « Noir urbain » (Autrement), qui passe au crible du polar la cité contemporaine.

Dans la chambre noire du polar, où les bains ont l’odeur du sang, les tirages sèchent au cou des pendus. Dans ce laboratoire, l’écriture est une manière d’émulsion. « Le personnage central d’un roman noir joue le rôle d’un révélateur. Peu importe qu’il soit commissaire, détective privé ou agent immobilier, l’essentiel est qu’il soulève les coins du tapis pour montrer au lecteur que des mégots ont été cachés dessous. Dans un polar, le héros se penche derrière les rideaux, racle la poussière en quête des vérités enfouies ». Depuis sa découverte au début des années 1960 du roman noir américain, amorcée par la lecture de La Moisson rouge de Dashiell Hammett, l’un des pionniers avec W. R. Burnett de la « Hard-Boiled School » (« L’école des durs à cuire »), Claude Mesplède parcourt en limier érudit et enthousiaste les contrées de cette littérature insurrectionnelle. « L’engouement pour le polar ne cesse de croître depuis le début des années 1990. Aujourd’hui, tout est devenu polar… sauf Agatha Christie ! On se perd dans les classifications. Et ça m’irrite. À l’origine, le « Noir » correspondait aux romans américains « Hard-Boiled » des années 1920 et 1930 : des livres avec des histoires de meurtres ou du mystère qui exploraient les méandres les plus sombres de la société ».
Des cartouches récoltées chez les librairies et les bouquinistes, cet ancien électricien d’Air France a fait ses munitions. De son Voyage au bout de la noire (Futoropolis, 1982) aux deux tomes de son prodigieux Dictionnaire des littératures policières (Joseph K., 2003), ses ouvrages de référence inspirent les cauchemars monochromes des amateurs de la « Noire ». Édité à 4000 exemplaires en novembre 2003 après cinq années de travail, le Dictionnaire des littératures policières a été épuisé en moins d’un mois. « Il sera certainement réédité en septembre ou en octobre 2005, dans une version réactualisée, enrichie de 200 à 300 fiches, annonce Claude Mesplède. Cette édition accueillera des auteurs qui, je l’avoue, avaient été oubliés, comme Hubert Prolongeau ou Jean-François Parrot ».
Tout en ourdissant cette salve la première édition, élaborée avec plus de 70 complices, comportait 1835 pages et en se mobilisant en faveur de Cesare Battisti *, Claude Mesplède a déclenché une nouvelle pétarade. Sollicité par les éditions Autrement, il dirige la collection « Noir urbain », qui passe au crible la ville d’aujourd’hui. Ciblés sur Paris, les quatre premiers titres de cette bordée de polars, qui captent l’âme de la cité comme des polaroïds, ont été publiés le 18 mai : Petite mort sortie Rambuteau (Marc Villard), La Vie payenne (Jean-Bernard Pouy), Évasion rue Quincampoix (Laurence Biberfeld) et Tours de clef (Claude Amoz). L’atmosphère d’une rue, l’ambiance d’une place ou d’un square arment ces récits, illustrés par des photographies en noir et blanc de Stéphanie Léonard, qui ont la brièveté d’un coup de feu (5 le volume de 64 pages). « Du contemporain, du vrai, du costaud....

Cet article est réservé aux abonnés.
Auteurs, critiques, interviews, dossiers thématiques: découvrez tous les contenus du Matricule des Anges.

Retrouver un compte

Vous avez un compte mais vous ne souvenez plus du mot de passe ? Vous êtes abonné-e mais vous vous connectez pour la première fois ? Vous avez déjà créé un compte, peut-être, vous ne savez plus trop ?

Créer un nouveau compte

Vous inscrire sur ce site Identifiants personnels

Indiquez ici votre nom et votre adresse email. Votre identifiant personnel vous parviendra rapidement, par courrier électronique.

Informations personnelles

Pas encore de compte?
Soyez un ange, abonnez-vous!

Vous ne savez pas comment vous connecter?