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Éditeur Poésie à l’affiche

février 2007 | Le Matricule des Anges n°80 | par Thierry Guichard

Né avec le siècle, Le Bleu du ciel publie essentiellement de la poésie contemporaine et de jeunes auteurs à la recherche de formes neuves. Pari risqué.

La Dronne est une rivière à l’apparence nonchalante, plus grasse que fougueuse. Elle traverse Coutras, à une demi-heure de train de Bordeaux et coule au bord de la maison que Didier Vergnaud et Marie-Laure sa compagne ont achetée, il y a deux ans. De leur demeure aux bureaux de la maison d’édition, le chemin n’est pas bien long, qu’on fait à pied. C’est le centre culturel qui héberge depuis un an les éditions Le Bleu du ciel. La chose est assez rare pour qu’elle soit signalée : la maison d’édition bénéficie d’une aide de la communauté de communes qui permet de payer le loyer des lieux… fort spacieux.
Dans un désordre de papier au centre de quoi trône un très vieil Apple, Didier Vergnaud, ex-bordelais, nous reçoit avec une proposition de café et de galette des rois.
L’éditeur n’a pas quitté son Sud-Ouest natal. Né à Soyaux, en Charente, en 1961, il se fait peu prolixe pour évoquer une enfance difficile dans un milieu défavorisé. Ses parents séparés, sa mère sans emploi, il est élevé par des grands-parents ouvriers et il ne doit qu’à l’école la découverte des livres, de la littérature. Le « choc » se produit vers 8 ou 9 ans ; le gamin se sent autant attiré par les textes que par la peinture. À 14 ans, il lit Rimbaud et se met à écrire de la poésie, découvre Bataille à 18. « J’ai écrit plus intensément vers 17 ans, et aujourd’hui, de façon très discontinue. Mais le désir d’écriture est toujours présent et cela explique ma ténacité dans mon projet éditorial. »
Après le lycée, il commence à Bordeaux des études de mathématiques vite abandonnées, se recycle avec un DEUG de psycho et écrit toujours de la poésie. À 27 ans, il monte une structure pour organiser des soirées littéraires et il fait venir une trentaine d’écrivains dans un cinéma porno, devenu depuis le théâtre Molière : Jacques Abeille, Alina Reyes, mais aussi des plasticiens et des vidéastes. La manifestation reçoit l’appui d’une presse abondante et ce sont quelque 600 personnes qui assistent aux rencontres, « alors que la salle ne proposait que 250 places assises. »
L’année suivante, en 1990, il lance enfin le projet sur lequel il travaille depuis trois ans : une revue murale de poésie, L’Affiche publiée par l’association qu’il a créée : Vers le livre d’artiste. « À l’époque, j’étais dans le post-surréalisme, Artaud, Bataille et je commençais à rencontrer la littérature contemporaine avec, par exemple, Denis Roche, Hocquart, Fardoulis-Lagrange. » Le principe de L’Affiche consiste à marier un ou plusieurs textes écrits pour ce support mural à une intervention picturale (graphisme, peinture, photographie). L’homme avoue qu’il ne connaissait rien à l’imprimerie : « j’apprends sur le tas, j’achète des revues de graphistes, je téléphone à des imprimeurs et un ami, Michel Haristoy, peintre et écrivain, m’aide à faire les premiers numéros de L’Affiche. » On y lit entre autres des interventions de Jacques Abeille, Michel Ohl, Alain Roussel et Didier Vergnaud lui-même....

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