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Poitiers Le foisonnement discret

novembre 2008 | Le Matricule des Anges n°98 | par Thierry Guichard

Poitiers n’a pas la réputation d’être très vive dans le domaine de la littérature. Le réseau des librairies est assez pauvre dans la variété de l’offre purement littéraire. Mais l’Université, dans sa tradition, le Centre du Livre et de la Lecture sur le plan régional, et la médiathèque François-Mitterrand diffusent assez de rendez-vous pour remplir les agendas des Poitevins. Déambulation dans une ville qui ne se dévoile pas.

Malgré une compagnie de CRS venue accueillir les voyageurs à la sortie de la gare, la ville de Poitiers dès le premier abord semble vouloir disputer au pays angevin sa douceur légendaire. D’autant que, renseignement pris, les forces de l’ordre, harnachées comme des joueurs de football américain, ne sont pas là pour nous recevoir mais pour contenir une cinquantaine d’étudiants qui manifestent le sourire aux lèvres, en demandant aux passants s’ils sont prêts pour la Révolution. Sous le regard goguenard des colosses en armure, ça chante un peu et rigole beaucoup au pied de la longue montée vers le « Plateau », le quartier central de la ville. On ne serait pas surpris d’apprendre que la capitale du Poitou inspira Alphonse Allais au moment de lâcher sa fameuse plaisanterie : « On devrait construire des villes à la campagne car l’air y est plus pur. » La verdure ici passe parfois par-dessus les murs des cours intérieures, longe quelques abords de rues, aligne sur la rive droite du Clain les potagers et les vergers.
Si l’on grimpe au centre-ville par une route qui imite le premier lacet d’un col, le « Plateau » n’est pour autant pas situé sur un relief. Comme l’explique Jean-Luc Terradillos dans Poitiers romane et romanesque (Geste éditions) : « Poitiers est une ville de la plaine, son relief une illusion. » C’est le Clain et la Boivre son affluent qui ont creusé le calcaire tout autour du plateau et qui permettent aujourd’hui aux taxis de toujours trouver clients à la gare : l’ascension vers le centre nécessite de bons mollets quand on est chargé d’une valise. Elle passe, cette ascension, par un nouveau lieu culturel dont toute la ville parle. Le Théâtre Auditorium de Poitiers (alias : le TAP) a été inauguré en septembre dernier. Le bâtiment, à mi-chemin entre le Plateau et la gare TGV a été créé par l’architecte portugais João Luis Carrilho da Graça. Selon quelques-uns des premiers spectateurs, son acoustique est particulièrement soignée. On s’étonne un peu qu’aucun des acteurs de la vie littéraire n’ait évoqué combien le coût d’une telle structure pouvait laisser craindre des baisses de subventions sur tout ce qui ne serait pas du spectacle vivant. La polémique n’est pas ici un sport très pratiqué. Au contraire, tout le monde semble se féliciter de ce nouvel espace culturel de taille nationale. (Seul, notre chauffeur de taxi râlera un peu sur la trop grande proximité du bâtiment avec la gare : trop peu de distance pour prendre un taxi). Les voitures accèdent au centre-ville en passant devant le grand lycée Victor-Hugo qu’évoque en termes peu élogieux la journaliste Josyane Savigneau dans son dernier livre (cf. p.43) et arrivent devant l’hôtel de ville sur la place du Maréchal Leclerc. En longeant la place sur la gauche, on entre dans les rues piétonnes où les principales librairies sont rassemblées.

Le Pavillon bleu
Le Port 86210
Bonneuil-Matours
« Très bonne cuisine dans un registre classique mais JbrJ...

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