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Nantes L’homme-orchestre

janvier 2009 | Le Matricule des Anges n°99 | par Thierry Guichard

De l’ex-Festival du Livre à Écrivains en bord de mer, le parcours de l’éditeur Bernard Martin est exemplaire de l’évolution de la vie littéraire nantaise.

Bernard Martin, au début des années 80, écrivait des articles sur l’art contemporain lorsque le FRAC l’embauche à l’abbaye de Fontevraud : « Ça a été une période formidable. On avait la mission de diffuser l’art contemporain. Il fallait se battre pour le faire émerger. Aujourd’hui, c’est tout le contraire, l’art contemporain est devenu le lieu même de la communication. »
En 1983, à la surprise générale, un sénateur RPR, Michel Chauty, est élu à la mairie de Nantes. Les gens de la culture le surnomment vite « sécateur » car « il coupe les subventions à une troupe de théâtre et dissout la maison de la Culture dirigée par Jean Blaise. » Les « gens de gauche » créent alors le CRDC (Centre Régional de Développement Culturel). Le maire inaugure alors l’espace Graslin destiné à promouvoir l’art contemporain. Bernard Martin est alors embauché comme commissaire d’expositions et sera chargé de l’infrastructure du premier Festival du Livre. « Je n’avais qu’un rôle technique au sein du PARC, le Pôle d’Animations et de Rencontres Culturelles. »
Après la première édition du Festival du Livre, il acquiert de plus en plus de responsabilités. Il devient le directeur artistique, puis dirige entièrement le PARC pendant un an : « je m’en suis donné à cœur joie. J’ai fait des expositions, commandé un reportage photo pour Nantes. » Six mois avant les élections municipales le futur adjoint à la Culture lui annonce que le PARC sera dissous si les socialistes arrivent au pouvoir, « mais il me promet de me trouver un poste. » Jean-Marc Ayrault remporte largement les municipales. Bernard Martin a alors la mission de replacer ses collaborateurs avant liquidation du PARC : « je me suis battu pour chaque personne. Nous n’étions pas des politiques. Ça a été une période très désagréable. » La nouvelle municipalité le place à la direction du Festival du Livre « qui alors avait un déficit égal à la subvention de la Ville. L’année où je suis nommé directeur, c’était l’Allemagne qui était l’invitée d’honneur. Je rencontre bon nombre des personnalités importantes de la littérature allemande à Francfort. «  » J’ai beaucoup appris sur la manière d’organiser des manifestations. » Cette année-là, le prix de la littérature traduite, ancêtre du Prix Laure Bataillon, est remis à Bohumil Hrabal à propos duquel notre hôte ne manque pas d’anecdotes savoureuses. « Le festival se déroule bien, mais les relations sont très tendues avec la Ville. J’avais demandé à Brigitte (sa femme, ndlr) de m’aider et j’ai adoré travailler avec elle. Deux étudiants sont aussi venus en renfort. On a eu une belle presse, notamment à l’étranger. »
Aussitôt cette édition achevée, Bernard Martin se lance dans la préparation de la suivante. La focale est mise cette fois sur le Portugal. Brigitte et lui passent leurs vacances à rencontrer les écrivains portugais : « pendant un mois, j’ai eu des rendez-vous chaque jour. Avec Lobo Antunes, Lídia Jorge, José Saramago, Nuno Júdice, mais aussi avec...

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