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Domaine français Heure de pointe

avril 2010 | Le Matricule des Anges n°112 | par Amélie Folliard

Découvrir Paris au fil de ses lignes. Mais on ne lira pas ici un guide touristique. Quatorze situations s’enchaînent et se recoupent. « C’est ainsi. Chaque jour, des mondes se croisent, se mêlent, se séparent, s’ignorent. » Le Paris romanesque de Dominique Simonnet ne se réduit pas à cette « essoreuse » qui broie les gens. Sociologue averti, témoin discret et plein d’imagination, il promène sa loupe bienveillante. Avec un regard plein d’humanité, il recherche la perle rare et assiste à la rencontre inopinée, comme cette scène de ménage improvisée où le mari, la femme et la maîtresse se dévoilent tour à tour et déclenchent la chose étrange d’une conversation collective.
Monologues intérieurs, dialogues effectifs, évasion, pèlerinage dans les bas-fonds sécurisés où plane au loin le souvenir de la guerre, lecture à deux ou Symphonie concertante« Les stations se succèdent comme les vers dans un poème absurde, brefs, trop brefs » : le métro à l’heure de pointe rassemble les histoires de chacun, moments de solitude ou d’échange, de défiance et de peur. Pas de voyeurisme pourtant, parce que l’œil de Dominique Simonnet s’approche du merveilleux, en métaphores animales : « les vers dérisoires et grouillants », « la sangsue ! », « la gazelle diaphane », les « elfes sensuels », les « extraterrestres longilignes », « le monstre mécanique (…) avec ses mâchoires de fer ». Ici il existe des femmes fleurs et même un vaisseau spatial - la dernière ligne bionique N°14.
L’écriture est réaliste : elle n’omet pas la trivialité de l’existence, la guillotine du licenciement, la fuite vers l’Angleterre sans Dinni et les enfants, l’agoraphobie. Le livre est essaimé de souvenirs de lecture, et « comme le maître de Jacques le Fataliste, brûlant d’entendre le récit des amours de son valet, nous adorons les histoires. »

l’heure de pointe
de dominique
simonnet
Actes Sud, 134 pages, 17

Heure de pointe Par Amélie Folliard
Le Matricule des Anges n°112 , avril 2010.
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