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Revue Europe N°1017-1018 (Vladimir Pozner, Danièle Sallenave) Desports N°3

mars 2014 | Le Matricule des Anges n°151 | par Dominique Aussenac , Thierry Cecille

Europe N°1017-1018 (Vladimir Pozner, Danièle Sallenave)

Desports N°3

Le 8 février 1962, à Paris, la police du préfet Papon charge : au métro Charonne, on dénombre neuf morts. Peut-être a-t-on oublié la raison de l’énorme manifestation interdite qui se termina ainsi tragiquement ? Le PCF et les syndicats entendaient dénoncer ainsi le terrorisme de l’OAS : le 7 février, des bombes avaient explosé dans Paris. Parmi les victimes se trouvait Vladimir Pozner – qui en réchappa, non sans blessures durables. Il était alors un des rares à oser écrire sur la guerre en Algérie : son recueil de nouvelles Le Lieu du supplice diagnostiquait quelques causes de cette lutte. Europe nous permet, avec la précision et l’intelligence qu’on lui connaît, de retrouver Pozner. Né en 1905 à Paris de parents russes (qui eurent l’idée curieuse – mais bienvenue pour lui – de retourner en Russie dès 1908), il mourut en 1992 et traversa donc le siècle en acteur et témoin de premier plan, en contemporain capital. Soutenu dès ses débuts par Gorki, il fut celui qui permit à Aragon de rencontrer Elsa Triolet, ami de Cendrars aussi bien que de Malraux, chauffeur militaire pendant la drôle de guerre ou scénariste à Hollywood, il fut avant tout écrivain. Romancier (La Mort de Tolstoï), reporter-analyste (Les États-Désunis), mémorialiste sagace (Vladimir Pozner se souvient), il ne cessa, les études réunies ici le montrent, d’inventer des formes pour dresser avec justesse et justice « l’inventaire de ce monde » (Jorge Semprun).

Europe N°1017-1018
396 pages, 20  ;

Sous forme de livre-revue cartonné très illustré, le premier magazine de sport à lire avec un marque-page propose de décliner cette antienne de George Orwell : « Le sport, c’est la guerre les fusils en moins. » En juin 1969, Ryszard Kapuscincinski, grand reporter commente le match de foot qualificatif de la Coupe du Monde entre le Salvador et le Honduras. Cette rencontre aboutira à la guerre dite des cent heures. « Le foot contribue à enflammer dans les vieux pays hystériquement chauvins et patriotiques dont tout pouvoir oligarchique a besoin pour déchaîner une guerre et renforcer son pouvoir. » Aux Jeux olympiques de 1936, Kitei Son, marathonien, monte sur le podium, la tête basse, les yeux dans le vide. Le Japon a obligé l’athlète coréen à japoniser son nom et à courir pour l’Empire du Soleil Levant. Février 2014, Elisa Mignot quête sur le site des J.O de Sarajevo les marques d’une guerre à jamais indélébile. Introduisent ce numéro, les confessions de Nabokov sur sa pratique du football et un très surprenant entretien avec Woody Allen. Palpitant.

Desports N°3
256 pages, 19,90


T. C. & D. A.

Le Matricule des Anges n°151 , mars 2014.
LMDA PDF n°151
4,00