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Éditeur Passeurs de théâtre

juin 2021 | Le Matricule des Anges n°224 | par Laurence Cazaux

Dans un contexte économique difficile dû à la fermeture des lieux culturels, les éditions Théâtrales abordent leurs 40 ans d’existence avec pugnacité.

Pierre Banos, directeur des éditions Théâtrales depuis 2011 est du genre combatif. Travailleur acharné, vibrant orateur, c’est un militant du texte de théâtre et du travail en collectif. Pour lui et son équipe, les 40 ans de la maison d’édition sont vécus comme une nouvelle étape.

Comment sont nées les éditions Théâtrales ?
En 1981, la Ligue de l’Enseignement fait appel à Jean-Pierre Engelbach, comédien issu du TNS, pour créer une collection de théâtre contemporain, plutôt à destination des amateurs. Très vite un slogan, qui va devenir le credo de la maison, s’impose : « Le théâtre, ça se lit aussi » ! En 1989, à la suite d’une dissension avec la Ligue, Engelbach décide de créer une maison d’édition indépendante. À l’époque, les tirages étaient de 5000 exemplaires. Nous rêverions de ces chiffres aujourd’hui ! Je suis entré à Théâtrales en 2002 pour m’occuper de la communication et faire une thèse sur l’édition de théâtre. Très vite, on s’est bien complété avec Jean-Pierre, un instinctif du texte et moi plus technicien. Quand Jean-Pierre est parti le 1er janvier 2011 (il demeure toutefois notre gérant), je suis devenu directeur, mais c’est le collectif qui m’intéresse et je partage la direction avec Gaëlle Mandrillon. Chez Théâtrales, les pièces qui fonctionnent sur le long terme ne sont pas inféodées à l’actualité scénique. Dans Lire le théâtre, Anne Ubersfeld explique, et je ne suis pas d’accord avec cette grille de lecture même si elle est intéressante, que le théâtre a besoin de l’actualisation du plateau pour devenir œuvre, que c’est un texte troué. Or, à Théâtrales, nous recherchons des pièces qui font œuvre dès la lecture. Après, bien sûr qu’elles doivent aller au plateau !
Publier du théâtre c’est assumer un paradoxe, celui d’enfermer dans un livre un matériau vivant. Nous faisons acte de pédagogie avec les auteurs en leur disant qu’ils ont tout intérêt, non pas à nier le plateau, mais qu’il soit absent des pages, pour permettre à des metteurs en scène aux esthétiques très différentes de s’en emparer. Je discute souvent autour des didascalies par exemple : autant la voix didascalique de l’auteur ou de l’autrice me passionne, comme chez Howard Barker, autant je traque les didascalies de plateau. Et quand je travaille avec Guillaume Cayet sur B.A.B.A.R ou Joséphine Serre sur Data, Mossoul, je leur précise bien que je suis en train de parler avec l’auteur ou l’autrice et pas avec le ou la metteur.se en scène. Les textes publiés ne sont pas toujours ceux qui sont joués au plateau, ils peuvent être coupés. Alors, pour en revenir à Ubersfeld je préfère parler, pour le théâtre, de texte poreux, où des artistes peuvent s’insérer et réaliser leur création. Quoi de commun entre Noëlle Renaude, Xavier Durringer, Sylvain Levey, Stéphane Jaubertie, Suzanne Lebeau, Dominique Richard, Sandrine Roche, Sabine Tamiser, je peux en citer bien d’autres… L’unité dans notre catalogue, si tant est qu’il y en ait une, c’est le...

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