La lettre de diffusion

Votre panier

Le panier est vide.

Nous contacter

Le Matricule des Anges
ZA Loup à Loup 83570 Cotignac
tel ‭04 94 80 99 64‬
lmda@lmda.net

Connectez-vous avec les anges

Vous n'êtes actuellement pas identifié. Pour pouvoir commander un numéro, un abonnement ou bien profiter, en tant qu'abonné, des archives en ligne, vous devez vous connecter avec votre compte.

Retrouver un compte

Vous avez un compte mais vous ne souvenez plus du mot de passe ? Vous êtes abonné-e mais vous vous connectez pour la première fois ? Vous avez déjà créé un compte, peut-être, vous ne savez plus trop ?

Créer un nouveau compte

Vous inscrire sur ce site Identifiants personnels

Indiquez ici votre nom et votre adresse email. Votre identifiant personnel vous parviendra rapidement, par courrier électronique.

Informations personnelles

Pas encore de compte?
Soyez un ange, abonnez-vous!

Vous ne savez pas comment vous connecter?

Dossier Thomas Vinau
Apprivoiser la forêt

novembre 2022 | Le Matricule des Anges n°238

Certains poèmes de Thomas Vinau, notamment dans Juste après la pluie, ont la capacité de nous raccorder à l’enfance. Sans mièvrerie, par un regard lavé de tout préjugé, porté sur des objets, un ciel, un détail, l’adulte écrivain accueille l’enfant qu’il fut – et nous, l’enfance que nous eûmes – en retrouvant par les mots ces sentiments et ces émotions avec lesquels un enfant découvre le monde. Anne Brouillard, artiste habitée s’il en est, accorde magnifiquement son univers à celui du poète. Jouant sur des cadrages plus ou moins serrés, elle restitue la part fragmentaire du poème où peu de mots suffisent à habiter un espace mental : celui d’un enfant rêveur et seul qui habite une maison isolée au cœur de la forêt. La féerie du monde est à portée de regard, encore faut-il l’ordonner par un récit. Un récit et un personnage par saison, du « vilain petit bonhomme » de l’automne au berger sans mouton de l’été, en passant par Pic « le hérisson/ qui habite au fond/ de tous les frissons » en hiver et l’étonnant « camion tout pourri » qui trimbale toutes les promesses du printemps. Le poème puise dans des mots simples mais laisse émerger une forme d’étrangeté, une épaisseur magique qui en appelle à l’imaginaire : « Parfois quand il chante/ les chauves souris/ viennent se rafraîchir/ dans sa bouche trop sombre. » Ainsi l’espace, en toute saison, offre-t-il à l’enfant solitaire, des chemins de traverse par lesquels s’évader. De même que le lecteur, saisi par la beauté des tableaux d’Anne Brouillard, est appelé à traverser la page pour s’offrir la liberté du vagabondage. Et donner à sa solitude, le sentiment qu’elle est peuplée : « Il dit :/ on n’est jamais seul/ avec des empreintes/ dans la neige ».

Pizza 4 saisons
Thomas Vinau et Anne Brouillard
Éditions Thierry Magnier, 72 p., 18,50 (parution le 30 novembre)

Cet article est réservé aux abonnés.
Auteurs, critiques, interviews, dossiers thématiques: découvrez tous les contenus du Matricule des Anges.

Retrouver un compte

Vous avez un compte mais vous ne souvenez plus du mot de passe ? Vous êtes abonné-e mais vous vous connectez pour la première fois ? Vous avez déjà créé un compte, peut-être, vous ne savez plus trop ?

Créer un nouveau compte

Vous inscrire sur ce site Identifiants personnels

Indiquez ici votre nom et votre adresse email. Votre identifiant personnel vous parviendra rapidement, par courrier électronique.

Informations personnelles

Pas encore de compte?
Soyez un ange, abonnez-vous!

Vous ne savez pas comment vous connecter?

LMDA papier n°238
6,90 
LMDA PDF n°238
4,00