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auteur Gabrielle Wittkop

A propos

Danse macabre Entre gothique et grand-guignol, Gabrielle Wittkop a créé un univers dédié à Sade où nul ne mérite de survivre. Meurtres raffinés et morts douloureuses, celle qui se rêvait tigresse ou harpie n’épargne personne et connaît assez les poisons pour les dispenser allégrement. Double parution : Les Héritages et Hemlock. Pour cause de centenaire, il y aura un jour peut-être une plaque de bronze apposée à la façade de l’hôtel Lenox rue Delambre à Paris. On y lira « Gabrielle Wittkop (1920-2002), écrivain, descendait dans cet hôtel. » En vérité, la romancière, essayiste et nouvelliste consentait à poser ses valises à l’hôtel d’Angleterre, rue Jacob, célèbre pour avoir hébergé le jeune Hemingway, lorsque le Lenox se refaisait une beauté. 2020 est aussi le jubilé de l’Allemand Paul Celan (1920-1970) – dont on a négligé de marquer le double centenaire de la naissance et cinquantenaire du décès – et de la...
novembre 2020
Le Matricule des Anges n°218

Des femmes puissantes

Celles et ceux qui aborderont avec Hemlock l’œuvre de Gabrielle Wittkop la découvriront sous son angle le plus flamboyant. Et le plus généreux. Ce roman de 1988 publié par les Presses de la Renaissance était le cinquième volume de fiction publié par la bientôt sexagénaire. Après le succès d’estime du Nécrophile et un intérêt relatif pour ses productions suivantes, elle frappait un grand coup...
novembre 2020
Le Matricule des Anges n°218

« Inquiétante et endiablée »

Jeune libraire, François Rivière a rencontré Gabrielle Wittkop en 1976. Retour sur quelques scènes de genre. Critique littéraire bien connu, spécialiste des littératures policière, populaire ou destinée à la jeunesse, François Rivière était libraire à La Mandragore, rue des Grands-Augustins à Paris, lorsque Gabrielle Wittkop fit ses premiers pas de romancière française avec Le Nécrophile. Le futur biographe d’Agatha Christie, duchesse de la mort (Le Seuil, 1988) et de Frédéric Dard (Fleuve noir,...
novembre 2020
Le Matricule des Anges n°218

Ouvrages chroniqués

Les Départs exemplaires
de Gabrielle Wittkop
Lire Gabrielle Wittkop, c’est retrouver la beauté d’une écriture puisant sa sève dans la plus obscure des nuits pour mieux célébrer les ruses du destin. Elle alliait la pensée la plus libre au goût le plus raffiné, préférait les tigres aux enfants, dessinait comme jadis et trouvait les morts plus calmes que les vivants. Un sens de l’insoumission sensible et de l’altérité que Gabrielle Wittkop, née à Nantes, en 1920, a mis au service d’une écriture mariant l’élégance classique à la jubilation d’une langue gorgée de sucs. Très jeune, elle lut d’Alembert, Diderot, Sade, apprit le latin, le grec, l’allemand, l’anglais, l’italien, avant d’épouser un déserteur de l’armée allemande – un homosexuel qu’elle avait caché durant la dernière...
Richard Blin
janvier 2013
Le Matricule des Anges n°139
La Marchande d’enfants
de Gabrielle Wittkop
2003
Scandaleuse et flamboyante, Gabrielle Wittkop livre un brûlant roman posthume qui démasque l’ombre des vraies perversions. Éprouvant, brûlant, irradiant d’effets d’intensité, La Marchande d’enfants est un livre scandaleusement beau, troublant, équivoque, l’un de ceux qui réconcilient avec l’art du roman. Gabrielle Wittkop (19202002) le savait qui ne voulut pas le voir publié de son vivant. Depuis la parution du Nécrophile (1972), celle qui disait « Je suis heureuse que ma vie soit libre, amorale et inutile », n’a cessé d’arpenter les plus ténébreux territoires de la littérature. Écrivain hors du commun, elle vécut en « homme » libre, prônant une pensée affranchie des convenances sociales, éthiques,...
Richard Blin
septembre 2003
Le Matricule des Anges n°46
Sérénissime assassinat
de Gabrielle Wittkop
2001
Élégante dans la méchanceté, elle signe un roman trouble comme les eaux de Venise. La vieille dame, dans sa langue flamboyante reste délicieusement odieuse. Gabrielle Wittkop connaît sa pharmacie. Les alcaloïdes végétaux tout spécialement. Elle y met un point d’honneur. Il est vrai que la mort violente est son métier. Coup de surin ou empoisonnement, elle l’a inscrite en rouge sur sa carte de visite imitée du XVIIIe siècle. La dame est Grand siècle, sa posture aristocratique, gracieuse et polie. Elle connaît les usages. À l’image d’Ottavia Lanzi, matriarche un peu raide de son nouvel opus noir et théâtral, elle voit mal et « dirige sa pensée dans l’esprit des Lumières mais fort à l’encontre de ce qu’il y a en elle de sombre, de chtonien,...
Éric Dussert
avril 2001
Le Matricule des Anges n°34
La Mort de C.
de Gabrielle Wittkop
2001
Élégante dans la méchanceté, elle signe un roman trouble comme les eaux de Venise. La vieille dame, dans sa langue flamboyante reste délicieusement odieuse. Gabrielle Wittkop connaît sa pharmacie. Les alcaloïdes végétaux tout spécialement. Elle y met un point d’honneur. Il est vrai que la mort violente est son métier. Coup de surin ou empoisonnement, elle l’a inscrite en rouge sur sa carte de visite imitée du XVIIIe siècle. La dame est Grand siècle, sa posture aristocratique, gracieuse et polie. Elle connaît les usages. À l’image d’Ottavia Lanzi, matriarche un peu raide de son nouvel opus noir et théâtral, elle voit mal et « dirige sa pensée dans l’esprit des Lumières mais fort à l’encontre de ce qu’il y a en elle de sombre, de chtonien,...
Éric Dussert
avril 2001
Le Matricule des Anges n°34
Le Nécrophile
de Gabrielle Wittkop
J’ai écarté les cuisses pour contempler la vulve mince comme une cicatrice (…) Cette petite fille en vaut la peine. C’est vraiment une très belle morte." Paru en 1972, ce beau roman sous forme de journal raconte l’amour tragique qu’un esthète porte aux cadavres, hommes, femmes ou enfants, beaux ou laids. Roman terrible en cela qu’il parvient à dépeindre, non pas des actes scabreux et provocateurs, mais un sentiment humain, une réelle affection portée à la mort, à son odeur. Le narrateur situe l’origine de sa passion morbide au jour du décès de sa mère lors d’une scène paroxystique qui...
Thierry Guichard
septembre 1998
Le Matricule des Anges n°24
Almanach perpétuel des Harpies
de Gabrielle Wittkop
Avec son Almanach perpétuel des Harpies, Gabrielle Wittkop renoue avec un genre séculaire. Ce livre, constitué d’un assortiment ludique de textes variés ponctué de dessins, est conçu pour que le lecteur y trouve le frisson ou le rire et pioche quand bon lui semble une image ou un texte, à sa faim. Loin de se fondre totalement dans le genre « almanach », Gabrielle Wittkop évite ses écueils traditionnels telles que les « pronostications » astrologiques de mauvais aloi et les blagues à papa dont le Vermot vient définitivement de cesser la production. Plein de fantaisie, son ouvrage curieux...
Éric Dussert
février 1996
Le Matricule des Anges n°15