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auteur Jude Stefan

A propos

Invention de Jude Une vie peut-elle ne pas avoir eu lieu ? Toute l’œuvre de Jude Stefan, et peut-être sa vie même, semble partir de ce rêve impossible. Portrait d’un être tombal. Jude Stefan n’est pas Jude Stefan. C’est un faux. Un pseudonyme. Un faux nom posé sur des livres. Sur des livres qui sont comme des tombes pour celui dont le rêve le plus absolu, toujours et partout répété, qui fonde tout, serait d’être mort avant que d’être né. N’être qu’en sa tombe. Tombé. Écrire d’outre-tombe. Poser le regard du mort sur sa vie, sur cette vie qui du coup n’aurait pas lieu, d’un coup annulée, par la grâce de ce renversement temporel réduite au néant qui seul existe, au seul passage des nuages lents dans le ciel illuminé, dans l’extase de n’être pas. Au-delà autant...
juillet 2000
Le Matricule des Anges n°31

D’entre les jambes

De Cyprès à Épodes, Jude Stefan construit une œuvre poétique où se fait entendre une voix savante et nue. D’une baroque modernité. Les poèmes de Jude Stefan nous font former des fantômes. Leur évanouissement est inscrit au cœur de leur apparition. Silhouettes longilignes et tremblantes, leur tremblante verticalité est celle de l’if ou du cyprès, « bâtons de néant » souvent aperçus dans la proximité des tombeaux, dans l’insistance du verbe « tomber », dans l’évidence d’une chute définitive de tout, inéluctable : Le Gibet...
juillet 2000
Le Matricule des Anges n°31

Un sentiment de grâce

Visant à l’impersonnel, dans un dépassement de toute figure, de toute figuration, la poésie de Jude Stefan traverse l’histoire littéraire, pour déboucher en pleine modernité. À partir d’un traumatisme fondateur : comment continuer d’écrire après Rimbaud ? Les gestes de l’auteur pour vous accueillir à la gare de Bernay sont d’abord un peu gauches. La voix est hésitante, boudeuse. Le regard ne cessera pas d’être espiègle, légèrement douloureux parfois, rapide à saisir ce qu’il cherche à voir, qui n’est pas vous nécessairement. À soixante-dix ans, il reste quelque chose de l’adolescent dans les manières de Jude Stefan. Songeur, puérilement...
juillet 2000
Le Matricule des Anges n°31

Ouvrages chroniqués

Rimbaud et Lautréamont Evolution de deux destins poétiques (ou : du génie au silence)
de Jude Stefan
2023
Rimbaud et Lautréamont étaient de ceux que la littérature déchire. Leur mérite, nous dit Jude Stéfan, aura été de ne pas s’établir en elle. Sachant combien l’œuvre de Jude Stéfan (1930-2020) est celle d’un poète – majeur – aussi réfractaire qu’inclassable, on n’est pas surpris de découvrir qu’il avait choisi – dans le cadre d’un mémoire universitaire soutenu en 1960, et resté inédit jusqu’à aujourd’hui – de traiter de l’évolution des destins poétique de Rimbaud et de Lautréamont. Pas surpris car, génie mis à part, et par-delà leur exemple et leurs œuvres, il y a dans l’œuvre et la vie de Stéfan quelque chose qui les évoque tous deux. De ces deux génies « impatients » qui ont réussi à laisser un nom, une œuvre, sans...
Richard Blin
septembre 2023
Le Matricule des Anges n°246
Que ne suis-je Catulle
de Jude Stefan
2010
Il a l’audace funèbre et le défi érotique, Jude Stéfan. Surtout quand il fait danser la grande nuit du vécu trépassé avec la triviale vérité. Obstinément, par vagues de variations et de répétitions modulées, ce que ressasse Jude Stéfan, c’est l’inapaisable putrescence des choses humaines, l’acceptation résolue du pire, l’inconfort amer, la chair corrompue par le temps. On naît par hasard, on meurt par nécessité, en se souvenant de ferveurs dévoyées, de sœurs nubiles, de livres et de fleurs, d’yeux et d’épaules d’amantes à l’aube délaissées. Poésie singulière, antilyrique, toujours en...
Richard Blin
avril 2010
Le Matricule des Anges n°112
Rencontre avec Tristan Hordé
de Jude Stefan
2005
Jude Stéfan accorde à Tristan Hordé un long entretien. Propos d’un provocateur parsemés de naïvetés, chausse-trapes, apparences et mythologie personnelle. Conçue comme une nouvelle pièce critique consacrée à l’œuvre et au personnage de Jude Stéfan, la Rencontre organisée par Tristan Hordé une nouvelle étape du cheminement commun d’un auteur et de son exégète, déjà responsable en 1993 du Cahier J. S. (Le Temps qu’il fait) participe apparemment du dispositif historiographique imaginé par un écrivain des plus malins. D’aucuns, peu sensibles au charme du concentré de roublardise et de provocation qui émanent du plus célèbre écrivain de Bernay après Jean de La Varende historiquement, ont lancé des adjectifs moins élégants que celui-ci. On a pu...
Éric Dussert
juillet 2005
Le Matricule des Anges n°65
L' Anti-pédagogue
de Jude Stefan
2003
Contrairement à son habitude, Jude Stéfan dévoile un versant de sa vie sur lequel il était resté jusque-là assez discret. Mis à part Le Professeur X (La Cecilia, 1989) qui aurait mérité d’agrémenter le présent volume, ce jeune retraité de l’Éducation nationale ne se sera pas répandu sur ses années d’enseignement. Trente-six exactement, entre 1960, date de son arrivée au collège de Bernay et 1995 qui l’autorise à sécher définitivement les cours. Libéré des devoirs de l’enseignant et de son lycée de province « conditionnée par le catéchisme et la famille », il a recueilli en courts...
Éric Dussert
janvier 2004
Le Matricule des Anges n°49
Scènes dernières, Histoires de vie-mort
de Jude Stefan
Jude Stéfan poursuit avecScènes dernières son œuvre de nouvelliste, inaugurée avecVie de mon frère (Gallimard, 1973). Le narrateur de la première nouvelle, « Racaille », donne le ton. Il se remémore les moments forts partagés avec les complices de l’enfance. Des amis morts depuis, de déchéance ou suicidés. Le propos est clair : toute tentative pour donner un sens véritable à sa vie se solde par l’échec. La vie d’un raté, une idylle à peine ébauchée, une journée sans, un rendez-vous avec la mort…, les dix autres Histoires de vie-mort prolongent la première. Les personnages vivent des...
Marie-Laure Picot
février 1996
Le Matricule des Anges n°15
Variété VI
de Jude Stefan
Jude Stéfan poursuit avecScènes dernières son œuvre de nouvelliste, inaugurée avecVie de mon frère (Gallimard, 1973). Le narrateur de la première nouvelle, « Racaille », donne le ton. Il se remémore les moments forts partagés avec les complices de l’enfance. Des amis morts depuis, de déchéance ou suicidés. Le propos est clair : toute tentative pour donner un sens véritable à sa vie se solde par l’échec. La vie d’un raté, une idylle à peine ébauchée, une journée sans, un rendez-vous avec la mort…, les dix autres Histoires de vie-mort prolongent la première. Les personnages vivent des...
Marie-Laure Picot
février 1996
Le Matricule des Anges n°15