éditions Zulma
A propos
Zulma : pour une littérature des petits plaisirs
Très éclectique dans ses choix, la jeune maison gersoise cherche à donner à lire au plus grand nombre. Son catalogue offre un large panel, du très littéraire Yves Martin à la populaire Stéphanie Janicot.
Zulma, pour nous lecteurs, ce fut longtemps une maison d’édition de livres érotiques. Fondée en 1991, cette jeune maison, cependant, a notablement agrandi l’angle des genres publiés, pour présenter des écrivains français ou étrangers, confirmés ou débutants. À l’origine, l’aventure naît de la rencontre entre Laure Leroy et Serge Safran. Elle, vient d’effectuer des stages chez NYX,...
Trois manuscrits/jour
Serge Safran et Laure Leroy reçoivent chaque jour trois manuscrits, ce qui est beaucoup pour une maison d’édition aussi modeste. « C’est normal : plus on élargit les collections, plus on élargit l’éventail des manuscrits. On reçoit pas mal de bonnes choses mais il y a un travail de tri phénoménal. »
Si vous vous alignez sur la ligne de départ, ne vous attendez pas à recevoir un accusé de...
Ouvrages chroniqués
Dans l’épaisseur de la chair
de
Jean-Marie Blas de Roblès
2017
Lmda N°186
Dans un roman où fiction et souvenirs se confondent – et qui est d’abord un magnifique hommage d’un fils à son père –, Blas de Roblès invite à réfléchir sur l’Histoire telle qu’elle se fait et se défait.
Qu’est-ce qui transforme une existence en une « vie » ? Qu’est-ce qui la promeut à la dignité du romanesque ? La question ne s’est sans doute pas posée dans l’esprit du narrateur qui, tombé à l’eau alors qu’il était parti seul en mer « pour s’éloigner aussi loin que possible des hommes et de lui-même », va se retrouver « transporté au ciel de la mémoire » et voir défiler, non sa propre...
L’écart et l’éclat
septembre 2017
De la forêt
de
Bibhouti Bhoushan Banerji
2020
Lmda N°214
La verve de Manu Joseph, critique virulent du système politique indien, fait écho aux atrocités dénoncées par Shahnaz Bashir. Et Bibhouti Bhoushan Banerji évoque un monde sauvage sur le point de disparaître. Prémonitoire.
Le personnage principal de Miss Laila armée jusqu’aux dents de Manu Joseph, comme son titre ne l’indique pas, est Akhila Iyer, une jeune étudiante en médecine spécialisée dans les « sketchs anthro- pologiques ». Cette dernière réalise des canulars prenant pour cible, princi- palement, « de riches marxistes, socialistes ou écologistes, quiconque, en fait, mange de la salade en Inde », dont la...
L’Inde dans le clair-obscur
juin 2020