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La rédaction Frédéric Pomier

Articles

L'éducation des regards Travail constant sur les focales, les livres de Jean Echenoz ont cette façon particulière de s’approcher du monde, du flou au gros plan. Visuels, mais aussi véritables bandes-sons, alertes, ses romans allient férocement légèreté et dérive existentielle. On pourrait penser l’homme rompu à l’exercice de l’entretien, devenu, avec les années, routinier. Or, non, visiblement, on supporte la chose de bonne grâce mais presque timidement. Voix grave et profonde, douce en un sens, sans grandiloquence, mais toujours affirmée, même lorsqu’il s’agira d’esquiver une question en y répondant à côté. Jean Echenoz, vous publiez un livre consacré aux dix dernières années de la vie de Maurice Ravel qui est pourtant aussi un « roman » (dixit la couverture). Votre attitude vis-à-vis de la fiction a-t-elle changé ? La biographie est-elle en soi un genre...
février 2006
Le Matricule des Anges n°70

L’Echenoz de la vie

Styliste impeccable, le romancier a débuté par ce qui pouvait apparaître comme de simples palimpsestes de la littérature de genre. Douze livres plus tard, il marie avec autant d’invention art de l’ellipse et loufoquerie, anti-psychologisme et mouvements narratifs issus du cinéma. Les débuts d’année ressemblent bien à ceux qui les ont précédés, froids et gris partout sur la capitale, et ces mercredis 11 qui ne font guère varier les choses, à revenir aussi sur eux-mêmes. Nous voilà sortis du métro, station Jourdain, à la nuit tombante, sous la pluie battante. Numéro impair, sonnettes cuivrées à tous les étages, 3e et ultime : l’étroite cage d’escalier de bois foncé,...
février 2006
Le Matricule des Anges n°70