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Le Matricule des Anges
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La rédaction Xavier Person

Articles

Il n'y a rien à dire sur un livre À partir du surgissement d’images venues souvent de l’enfance, mais sans verser dans les clichés poétiques, la poésie d’Emmanuel Hocquard est le récit d’une histoire qui n’est pas son histoire. Cinq livres sont posés sur la table, pas n’importe lesquels. Nous les avons choisis ensemble. Le mieux sans doute, on le comprendra à la fin de l’entretien, aurait été de n’en rien dire, mais il fallait bien dire quelque chose. Emmanuel Hocquard parle lentement, on sent qu’il s’applique à penser à ce qu’il dit, à penser à ce que cela veut dire que de dire quelque chose. Il y a parfois des blancs dans la conversation. Les cinq chats de la maison font souvent irruption, notamment nommés Fleur, Zorro, Bernardo (qui se trouve être la mère de Zorro !). Le poète ne se prive pas de les...
avril 2018
Le Matricule des Anges n°192

À quoi sert un samouraï aujourd’hui ?

Comment apprendre à désapprendre ? Emmanuel Hocquard enseigne à ses étudiants ce qu’il ne sait pas, pour l’apprendre lui-même. La parution des conducteurs des cours qu’Emmanuel Hocquard donna à l’École des Beaux-Arts de Bordeaux nous permet de le vérifier : il nous reste encore à continuer d’apprendre à lire sa poésie, c’est-à-dire à toujours mieux désapprendre, nous désaccoutumer. Ses « leçons de grammaire » données dans un atelier de recherche et de création intitulé d’abord Langage & Écriture puis Procédure,...
avril 2018
Le Matricule des Anges n°192

Le problème avec la littérature

Les livres d’Emmanuel Hocquard ne sont pas à lire comme des livres en plus. Face aux obstacles, le poète avance comme le crabe, par le côté. Son malaise grammatical est une chance pour sa poésie. À l’écart des postures littéraires, celle-ci invente une solitude. Nous sommes nombreux à avoir passé toutes ces années à lire et relire les livres d’Emmanuel Hocquard, ses poèmes, ses réflexions sur la grammaire. Cela faisait de minces et confondantes déflagrations, nous n’aurons pas cessé de n’en pas revenir. Comment le lire ? Une carte postale nous est parfois adressée à l’intérieur du poème qui dès lors n’est pas exactement un poème : c’est léger,...
avril 2018
Le Matricule des Anges n°192

La Pipe d’Oppen

de Paul Auster

Les canaris dans la cuisine de George Oppen

L’idéal serait de ne pas parler des livres dont on parle. Ou d’en parler sans rien en dire. L’idéal serait de pouvoir se taire en parlant. Comment dire ? Un récent reportage dans Le Monde revenait sur la nuit du 13 novembre aux urgences de l’hôpital Saint-Antoine. Plutôt que de trouver les mots que de toute façon ils ne trouvaient pas en accueillant les victimes, les soignants eurent le...
mars 2016
Le Matricule des Anges n°171

Martin

de Bertrand Schefer

Destitution de pans entiers de moi-même

Rêve désagréable cette nuit, difficile à raconter : je suis moi-même et en même temps mon double qui n’est autre que moi, celui du rêve, dont je vois bien qu’il ne me ressemble pas exactement, dont les actes s’accomplissent comme à l’envers de ma vie, dans une sorte de vie inverse, quelque chose comme ça. Lecture de Martin de Bertrand Schefer hier soir : le narrateur essaie de raconter sa...
février 2016
Le Matricule des Anges n°170

Quartier libre – chronique

Chorégraphie de ma voisine Pourquoi continuer à écrire cette chronique ? Au fond de moi, vous l’aurez deviné : la sensation que tout cela est peine perdue, il n’y a rien à attendre, ou plutôt il n’y a qu’à attendre, sachant que ce qui arrivera, ce qui adviendra par la littérature se joue ailleurs, cela n’a rien à voir avec ce que nous attendons dans nos vies, pour nos vies, et pourtant si, cela a à voir. Comment dire ? Qu’est-ce que cela veut dire ? Pourquoi encore écrire des livres, pourquoi en lire et en parler ? Pendant un temps nous avions une voisine étrange dans notre immeuble. Elle ne parlait jamais à...
mars 2018
Le Matricule des Anges n°191

L’adieu à la tristesse

Àun moment, dans Dora Bruder, Patrick Modiano dit l’impression qu’il a d’être le seul à faire le lien entre le Paris de l’Occupation et celui d’aujourd’hui. Les traces qu’il trouve, les plus infimes, qui d’autre que lui pour les voir ? « Il faut longtemps, écrit-il, pour que resurgisse à la lumière ce qui a été effacé.  » C’est là tout le travail du romancier. De menus indices peuvent nous...
septembre 2017
Le Matricule des Anges n°186

Projet pour une révolution

Au-dessus de 35°C le désir de littérature s’épuise. Les récentes canicules, dont les météorologues nous annoncent le retour de plus en plus fréquent, et intense, ces monstrueuses montées de chaleur ne finiront-elles pas par modifier les conditions d’existence de la littérature, et jusqu’à ses enjeux ? Comment continuer à penser, à imaginer sous les crocs d’une chaleur mordante ? Comment lire...
juillet 2017
Le Matricule des Anges n°185

Courrier du lecteur – chronique

Star Ac Comment devenir une légende ? Qu’est-ce que la sainteté moderne ? Lire Frédéric Boyer et Christophe Fiat ou relire Gertrud Stein ?. Comme elle le dit quelque part dans son Autobiographie de tout le monde, pour Gertrud Stein être un saint consistait à se tenir immobile, dans une sorte d’immobilité béate, libéré de tout agir, n’ayant qu’à être soi, tel qu’en soi-même. On conçoit dès lors que pour elle, raconter une histoire, faire le récit d’une vie ne soit pas tant s’en tenir à une progression depuis un début jusqu’à une fin, que répéter, revenir, s’animer dans toutes les directions, tourner mais pas en rond, car on ne repasse jamais exactement par le même point, s’écarter du centre et puis y revenir, mais pas...
novembre 2005
Le Matricule des Anges n°68

Anale poésie

Des gros mots pleins la bouche, Charles Pennequin jette le bébé avec l’eau du bain. Se jeter, cher Charles Pennequin, se jeter, soi, dans le sentiment de soi comme ordure, comme excrément, si écrire = se jeter = vomir = se jeter dans cette dépréciation, cette abjection revendiquée, se jeter parce que naître, parce qu’être vivant selon vous, c’est être « dans la merde », n’écrire que dans ce mouvement de la déjection, n’être soi que jeté, comment cela peut-il finir autrement...
avril 2005
Le Matricule des Anges n°62

Lettre au néant

Le néant est l’opérateur dans le dernier roman d’Hubert Lucot, ce n’est pas rien ?. Qu’attendez-vous de votre lecteur, cher Hubert Lucot. À cette question que vous pose Didier Garcia dans le N° 45 du Matricule des anges, vous répondez ceci qui vous expose : « J’attends qu’il me révèle, puisque l’inconscient a une aussi grosse importance, qu’il me révèle des relations agréables ou désagréables que je n’ai pas faites, voilà ce que je pourrais attendre de mon lecteur. » Alors...
mars 2005
Le Matricule des Anges n°61