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Dossier Emmanuel Hocquard
Il n’y a rien à dire sur un livre

avril 2018 | Le Matricule des Anges n°192 | par Xavier Person

À partir du surgissement d’images venues souvent de l’enfance, mais sans verser dans les clichés poétiques, la poésie d’Emmanuel Hocquard est le récit d’une histoire qui n’est pas son histoire.

Cinq livres sont posés sur la table, pas n’importe lesquels. Nous les avons choisis ensemble. Le mieux sans doute, on le comprendra à la fin de l’entretien, aurait été de n’en rien dire, mais il fallait bien dire quelque chose. Emmanuel Hocquard parle lentement, on sent qu’il s’applique à penser à ce qu’il dit, à penser à ce que cela veut dire que de dire quelque chose. Il y a parfois des blancs dans la conversation. Les cinq chats de la maison font souvent irruption, notamment nommés Fleur, Zorro, Bernardo (qui se trouve être la mère de Zorro !). Le poète ne se prive pas de les apostropher tour à tour, plutôt que de répondre à nos questions, et on en vient à se dire qu’on l’aura distrait de la conversation qu’il ne cesse d’avoir avec eux.


Album d’images de la villa Harris
. C’est le premier livre ?

Il a été écrit deux ans avant sa sortie en 1978. C’est là que ça commence, mais en même temps je ne sais pas ce que c’est, le commencement. Je dirais que ça se déplace. Chaque nouveau livre est un commencement. Je m’en suis rendu compte très récemment, en travaillant sur La Grammaire de Tanger, un livre qui n’est pas tout à fait fini, il lui manque quelque chose, pas à la fin. C’est une espèce de récapitulation de l’ensemble des livres : comme s’il en était le commencement, et en même temps c’est une fin qui serait une ouverture. Un commencement qui serait le dernier chapitre d’une fiction de tous mes autres livres. Ils déclinent tous une seule et même fiction, et peuvent être lus comme un récit, sans que cela ait été voulu au départ.
J’ai écrit ce livre en grande partie en Alsace, un été, en buvant du vin blanc. Je le considère comme mon premier alors que le vrai premier était en fait Les Dernières Nouvelles de l’expédition – celui-ci, je ne l’ai jamais ressenti comme un livre, pour moi c’était un sac où j’avais mis plein de choses qui me venaient d’horizons différents ! C’est un recueil de textes, ce n’est pas l’idée que je me fais d’un livre.
Alors que l’Album d’images pour moi, oui, c’est un livre. Il a beau être discontinu lui aussi, avec plusieurs types d’écritures mélangées, je le sens comme un livre.

Aviez-vous au départ une idée de ce livre ?
Pas du tout. Je l’ai écrit comme ça, seul avec moi-même, ça coulait, ça allait de soi. Je l’ai découvert en l’écrivant. C’est après coup qu’on peut essayer de voir ce qu’on a voulu écrire. Des motifs sont exposés pour la première fois, sur lesquels je reviendrai souvent ensuite. L’archéologue Montalban y fait sa première apparition. Au pied des Grottes d’Hercule, sur le littoral atlantique, il avait mis au jour les vestiges d’un comptoir romain, c’était durant l’été 53.
Je ne sais pas ce qui m’intéressait dans la Villa Harris de Tanger dont il est question, c’était un endroit un peu fermé, un peu secret. Pour la partie intitulée AER, je devais avoir en tête mes lectures de Duras. La partie UNE avait d’abord fait l’objet d’un petit...

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