éditions Quidam éditeur
A propos
Quidam se fera un nom
Lancée en juin 2002, aux portes de Paris, la jeune maison d’édition cherche à promouvoir des voix oubliées ou naissantes en misant sur l’inattendu, l’iconoclaste. Un travail résolument inscrit dans les marges.
La grande maison à étages en abrite une plus petite à l’enseigne discrète, repérable sur ses couvertures par un quidam portant capuche. Nous sommes à Meudon-Bellevue, à l’ouest de Paris. D’un côté, un jardin privatif ; de l’autre, la voie ferrée. Et la route des Gardes, « juste en bas », et son ex célèbre riverain, le docteur Destouches. Notre hôte, Pascal Arnaud, feint la surprise. Pourquoi cette visite alors que son catalogue, inauguré il y a deux ans, est encore si « riquiqui » ? C’est juste : huit livres, à la parité parfaite (quatre d’auteurs français/quatre d’auteurs anglo-saxons)...
Quidam, d’un pas sage
En sommeil depuis deux ans, la maison d’édition prend un nouveau départ, plus modeste, mais l’ambition reste intacte : défendre des voix singulières de la littérature contemporaine.
L’ennui, c’est que je n’ai pas totalement les moyens de mes folies. Il convient du coup d’être demi fou », avouait Pascal Arnaud, il y a dix ans, dans ces mêmes colonnes, quelques mois après la création de Quidam. La jeune maison au logo portant capuche (dessiné par Moebius) nous faisait alors découvrir B.S. Johnson, Ron Butlin – et le tempérament d’avide dénicheur de son directeur, grand...