Le banquet des ogres n’est pas le meilleur titre de la collection coupes sombres des éditions Canaille. On a lu mieux chez ce sympathique petit éditeur. Pour information, ce livre reprend un peu tous les poncifs du genre, version néo-polar. Paul a un passé de taulard, mais bien sûr pour la bonne cause, il a en effet assassiné le dealer de sa fille morte d’overdose. Réfugié dans une petite maison près d’Annecy, il recueille un soir Carole, infirmière dans une clinique proche. Seulement voilà, le patron de la clinique est un vilain et bien sûr ce lieu cache un effroyable secret. Secret qu’on devine bien avant la fin. Notre héros est un véritable héros, c’est à dire qu’il gagne à la fin par la seule force de ses petits bras. Voilà. Il est regrettable que l’auteur, Pierre Filoche qui a une écriture certaine se soit contenté d’un tel scénario usé.
Editions Canaille
52 rue de Charenton
94 220 Charenton le pont.
141 pages, 68 FF
Domaine français Le Banquet des ogres
octobre 1993 | Le Matricule des Anges n°5
| par
Alex Besnainou
Un livre
Le Banquet des ogres
Par
Alex Besnainou
Le Matricule des Anges n°5
, octobre 1993.
