Sapriphage N°34
Werner Lambersy sort du bois. Natif d’Anvers (1941), ce poète discret semble décidé à se faire entendre depuis qu’il a partagé la rédaction des Etés, Journaux (Labor, 1997) avec Henry Bauchau et que ce dernier l’a fait entrer dans son Journal d’Antigone (Actes Sud, 1999). Occupé à la promotion des lettres belges en France, il est juste qu’il songe à la diffusion de ses propres poèmes dont Alain Bosquet soulignait dès 1972 le beau ciselé. Avec ce numéro, Sapriphage -revue de facture modeste mais point frelatée- aborde sa poésie voyageuse, initiatique, sensible aux rites. Dans l’écrin du « liber amicorum » composé en son honneur par Raoul Vanegeim, Jean-Claude Pirotte (« Lambersy vieux compère/ Jadis et désormais/ nous blanchissons ensemble »), Hélène Dorion, Carl Norac…, il propose « La Légende du Poème » où la poésie se cherche entre Cène et ripaille dans l’entourage du bon vieux dieu Pan.
Sapriphage N° 34, 104 pages, 50 FF
(118, avenue Pablo-Picasso, 92000 Nanterre)
