Huis clos pour cinq ressortissants de l’Hexagone, retenus par une bande rebelle dans le consulat français d’une ville d’Afrique imaginaire. Les renégats exigent un otage avant de se retirer. Reste à le désigner. Le consul et sa femme, un homme d’affaires, un entomologiste et une jeune institutrice jouent leur vie en une nuit.
Que devient la relation humaine lorsque chacun est obsédé par l’idée de sauver sa peau ? Henri-Frédéric Blanc, dans son huitième roman, tente de répondre à la question, mais Fenêtre sur jungle est sans doute trop démonstratif. Chaque personnage ruse pour n’être pas désigné et dévoile ses façades les plus laides. Les nombreux dialogues permettent à l’auteur de s’adonner à la satire de notre société de consommation mais l’ensemble manque de subtilité. Les ficelles sont grosses et l’on finit par s’ennuyer ferme.
Flammarion
180 pages, 104 FF
Domaine français Fenêtre sur jungle
octobre 1999 | Le Matricule des Anges n°28
| par
Benoît Broyart
Un livre
Fenêtre sur jungle
Par
Benoît Broyart
Le Matricule des Anges n°28
, octobre 1999.