Dans une suite de récits inspirés de sa vie, l’Américain Edmund White met en scène l’homosexualité d’un jeune homme et nous montre que, comme dans le jeu masculin/féminin, tout est ici affaire de tempérament, tout évolue selon les étapes d’une vie. Ayant dû s’opposer au père, à la famille, à la société, ce garçon aura une vie douloureuse. Avec ses amants, le masochisme moral se doublera parfois d’un masochisme physique. La quatrième de couverture parle de la découverte du plaisir à propos du meilleur récit, Peau cannelle. En fait, le héros se faire prendre sans douceur par un bel inconnu, il souffre, et redoute de souiller celui qui le sodomise. « Mais aussi qui avait jamais quoi ? -le caractère éphémère de la possession sexuelle était une des meilleures façons d’apprendre comment la vie vous coulait entre les doigts. »
Écorché vif
Edmund White
Traduit de l’américain par
Elisabeth Peellaert et Marc Cholodenko
10/18 - 288 pages, 47 FF (7,17 €)
Domaine étranger Ecorché vif
septembre 2001 | Le Matricule des Anges n°36
| par
Jacques Goulet
Un livre
Ecorché vif
Par
Jacques Goulet
Le Matricule des Anges n°36
, septembre 2001.