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Éditeur André Dimanche, révélateur de livres

décembre 2001 | Le Matricule des Anges n°37 | par Catherine Dupérou , Pierre Hild

Tout occupé des autres et des rêves inouïs qu’il porte, dans l’ombre, l’éditeur marseillais projette les lumières d’un catalogue unique où se croisent poésie, livres d’art, romans, édition sonore… Parole d’un enchanteur audacieux.

S’il est aujourd’hui reconnu pour ses romans à la couverture rouge -César Aira et Ricardo Piglia par exemple, deux des plus grands auteurs contemporains argentins- André Dimanche est encore méconnu pour ce qu’il est : l’architecte fou d’un catalogue hors norme. Un Gaudí marseillais que rien n’arrête, sauf son propre jugement. Pour preuves, les voix de poètes parmi les plus singuliers d’aujourd’hui : Nicolas Pesquès, James Sacré, Bernard Vargaftig… ; de grands chantiers qui couvrent sur des milliers de pages les oeuvres de Fred Deux ou d’Henri-Pierre Roché, le père de Jules et Jim ; la collection Rive noire qui (re)donne à entendre des auteurs noirs américains ; les livres d’art qui firent comparer cet inventeur de formes à Skira, la première édition du jeu de cartes surréaliste de Brauner, Breton, Hérold… ; l’édition sonore où l’on entend Artaud, Duchamp, Adamov, Perec, Masson, Fred Deux (sur vingt-quatre CD !) ; La Petite Machine animée qui fait revivre le film d’une conversation Rouveyre-Apollinaire. On en passe.
Il y a du Tintin reporter chez cet homme qui n’hésite pas à courir le monde pour réaliser ses rêves. Un jour en Argentine pour obtenir les droits de l’intégrale des oeuvres de Gómez de la Serna, un autre à New York pour exhumer des traces surréalistes, ou à Saint-Pétersbourg pour travailler sur un projet autour des Âmes mortes de Gogol. Ce jour-là, il nous accueillait dans son refuge, à Marseille, cours Jean-Ballard, sous les combles, dans ce lieu magique qui fut le siège des Cahiers du Sud. Simple, chaleureux, disponible, du repas Chez Vincent, le fief de mémé Rose, jusqu’aux heures tardives de l’après-midi, André Dimanche donnera à voir, à lire, à toucher, beaucoup de livres, avec enthousiasme : éditer, lire, c’est ouvrir un livre comme un espace de passion, se refuser à des discours abstraits, accepter le « c’est comme ça » mystérieux d’un enchanteur du livre. Prodigue pour les autres, il reste pudique sur lui-même (à peine apprendra-t-on qu’il fut un photographe à la carrière fulgurante), voulant garder la place d’un « médiateur » d’exception. Conversation autour d’un catalogue comme oeuvre en soi.

Qu’est-ce qui a décidé de votre activité d’éditeur ?
C’est le jeu des rencontres et de l’amitié. J’avais demandé à Christian Guez-Ricord, poète marseillais, dont j’étais très proche d’écrire sur un peintre japonais, Key Sato. Il pensait que ce serait bien d’en faire un petit livre. De là est née une collection baptisée L’atelier blanc : de petits formats sur papier Arche de quatre pages pliées. C’était en 1978, je m’intéressais à la photographie et, immédiatement, j’ai senti que l’espace du livre me convenait bien. J’avais goûté à quelque chose mais je savais que ce n’était pas encore de l’édition : c’était trop limité, tiré à une centaine d’exemplaires, sans diffusion.
Quel a été le premier livre ?
Le premier « vrai » livre, c’est Quelque chose de mal raconté de James Sacré, en 1981. J’avais lu...

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