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Domaine étranger La belle rouge

janvier 2010 | Le Matricule des Anges n°109 | par Benoît Legemble

Depuis plusieurs années maintenant, Poppy Z. Brite sévit sur la scène littéraire avec son aura sulfureuse et ses expérimentations romanesques. Pour faire simple, Brite refuse les carcans. Travaillant sur la dysphorie ou l’homosexualité à l’intérieur de son œuvre, elle a d’abord lorgné vers les récits gothiques et l’horreur avant de commencer ce qui pourrait bien être l’œuvre d’une vie : la série des « Liqueurs ». Les éditions Au Diable Vauvert nous avaient ainsi fait parvenir Alcool, qui esquissait les grandes lignes du projet. Deux jeunes hommes issus du neuvième district de la Nouvelle-Orléans font leurs armes d’apprentis-cuisiniers dans les restaurants de la ville. Pour Rickey, le quotidien est entaché de la présence de Mike Mouton, un cocaïnomane paranoïaque qui a raté sa vie et tient le nouveau prodige de la gastronomie locale pour seul responsable de ses échecs. Avec son acolyte et compagnon Gary, Rickey va malgré tout décider de créer sa propre affaire. Le concept repose sur un constat à faire pâlir de cynisme tous les commerçants en débit de boissons : puisque les autochtones ont troqué les marmitons pour des drive-in miteux où les margaritas sont servies au litre, la clé du succès réside dans l’alliance du pot de crème et du cubi. Un investisseur se joint à l’équipe pour permettre à Alcool d’exister. Mais les chemins vers le succès sont parsemés d’embrouilles chez Poppy Brite. Dans La Belle Rouge, on assiste à un complot qui peu à peu se resserre autour de nos deux nouveaux chefs encensés. Après l’apogée vient le déclin et nombreux sont les malins soucieux d’avoir leur part du gâteau. Appelé au Texas en qualité de consultant, Rickey met les pieds dans un traquenard qui va peu à peu se refermer sur lui. Animé d’une oralité proche d’un Irvine Welsh, voici donc un récit à tiroirs qui se situe à la frontière de la série télé US, du roman de terroir, et de l’ode à la gastronomie (certaines pages sont purement époustouflantes). Plus surprenant encore, Brite concilie le meilleur de chaque genre sans so

La belle rouge
de poppy z. BRITE
Traduit de l’américain par M. Saysana, Au Diable Vauvert, 489 pages, 22

La belle rouge Par Benoît Legemble
Le Matricule des Anges n°109 , janvier 2010.
LMDA papier n°109
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