Ecrire l’histoire N°4 (détail)

Ne pas entrer dans le détail d’une revue qui justement propose un dossier consacré au détail, c’est là notre défi. Alors allons-y : retenez que ce 4e numéro, qui se veut comme les précédents un « espace de confluences des histoires de l’histoire », passe au microscope récits historiques et fictions. Les contributeurs zooment aussi bien sur Dumas, Stendhal, Michon, Rolin, Bergounioux que sur les historiens de la Shoah comme Raul Hilberg et Saul Friedländer. Chaque article fait émerger la portée et la pertinence de tel ou tel aspect d’une œuvre (ou de travaux de recherche quand il s’agit des historiens) passé inaperçu et pourtant ô combien signifiant pour peu qu’on s’y attarde ne serait-ce qu’un peu. Les petits riens ne sont pas seulement des indices ou des traces, ce sont aussi, qu’on se le dise, des miroirs, des moteurs, des opérateurs ; ils reflètent, ils motorisent et vectorisent le sens d’une œuvre et la sensibilité de son auteur.
écrire l’histoire N°4, 174 p., 15 € (éditions Gaussen)