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Éditeur Voix alternatives

juin 2010 | Le Matricule des Anges n°114 | par Philippe Savary

Ouverts à la littérature française (nouvelles, romans, récits), les livres de La Chambre d’échos sont autant d’espaces de liberté pour appréhender le monde actuel.

Préservée de la folie immobilière par les héritiers d’Offenbach - le compositeur achetait des terrains grâce au succès de ses opérettes -, l’impasse Mousset est restée un coin de campagne au cœur de Paris. Dans cette douce enclave du 12e arrondissement, Florence Pétry et Jean-Michel Humeau cultivent leur potager. Et avec le même soin, la même patience, l’identité et l’indépendance de leur maison d’édition. Car La Chambre d’échos accueille depuis dix ans une littérature discrète, sans fard. En tout cas, c’est une bonne adresse pour de jeunes auteurs. « La littérature était ma part manquante », explique Florence, par ailleurs éditrice en sciences humaines (Recherches), après « une accumulation d’expérience et de vécu ». Soit : la librairie (Le Divan), les arts graphiques (des collections « 10/18 », « Terre humaine » à Exit, revue de poésie et d’art contemporain), puis l’édition (avec le collectif Recherches, première mouture, qui publia l’Histoire des passions françaises de Theodore Zeldin, ou à l’école des beaux-arts). On pourrait y ajouter un titre de championne de France (saut en hauteur). Ce qui dénote aussi un goût pour l’effort.
Son compagnon, lui, est issu du cinéma (réalisateur, et directeur de la photographie de L’Enfant-lion, entre autres), tout comme Jean-Louis Ughetto, le troisième larron, ingénieur du son. Les deux hommes se rencontrent en 1966 en Afrique sur le tournage d’un film documentaire. « Jean-Louis était alors dépanneur d’ascenseur à Abidjan. » Cinq ans plus tard, ils travailleront ensemble sur un reportage à l’est d’Aden, après la guerre du Dhofar. Par les trajectoires de ses fondateurs, La Chambre d’échos s’inscrit dans une ligne éditoriale atypique. Préférence pour des écritures de l’expérience, de l’exil, de l’entre-deux, sensibilité pour le genre bref, comment autant de percées sur des moments de vie. C’est à la fois la richesse de l’humain et les palpitations du vaste monde que font entendre les voix de La Chambre d’échos. Qu’il s’agisse des beaux livres de Fatma Zohra Zamoum, Christian Astolfi, Jean-Pierre Renault ou encore Sarah Bouyain et sa Métisse façon.
Florence Pétry, comment a démarré l’aventure de La Chambre d’échos en 1999 ?
Dans la plus grande simplicité, en l’espace de quelques dizaines de minutes, au cours d’un repas d’été en Provence. Nous avons décidé tous les trois de créer une maison d’édition pour publier deux textes qui nous tenaient à cœur : La Grande Pâque de Jacques Besse et Hécatombe, nouvelles bucoliques de Jean-Pierre Rochat.
J’ai travaillé de nombreuses années dans le cadre du Cerfi, ce groupe de chercheurs en sciences humaines animé par Félix Guattari. Le collectif, très lié à la clinique psychiatrique de La Borde, publiait la revue Recherches (1966-1981). C’est par ce biais que j’ai découvert Besse, pensionnaire à La Borde, et La Grande Pâque, édité par Pierre Belfond en 1969. Cette déambulation avait été pour moi une grande émotion de lecture.
à l’époque, on...

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