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Éditeur L’édition comme art de vivre

juin 2017 | Le Matricule des Anges n°184 | par Thierry Guichard

Depuis vingt-deux ans, les éditions de l’Amourier bâtissent livre après livre une maison devenue imposante. Poèmes et proses conjuguent le verbe vivre aux temps de l’amitié.

Jean Princivalle est un jeune homme que la gourmandise semble sans cesse aiguillonner. Gourmand des mets qu’il cuisine, gourmand des mots qu’il publie et gourmand des rencontres qu’il aime provoquer. À 70 ans, le fondateur de l’Amourier vient d’enchaîner la 19e édition des Voix du basilic, le festival de sa maison d’édition à Coaraze dans l’arrière-pays niçois, puis la semaine suivante le festival du livre de Nice avant de faire les valises pour filer à Paris au Marché de la poésie. La barbichette fleurie et l’œil vif, cet ancien ébéniste, devenu ensuite fabricant d’accordéons diatoniques (!) a troqué vers 1995 quelques-uns de ses outils au profit d’une presse typo et a mis à profit les rencontres avec l’artiste Derez A. Derez et avec l’écrivain Michaël Glück pour lancer sa maison d’édition. On avait fait le pèlerinage vers le col du Roch en 2001 (Lmda N°34) et validé la réputation de très bon cuisinier de notre hôte. Cette même année, l’illustratrice et artiste Bernadette Griot venait, depuis Lyon, s’installer dans la maison de Coaraze et partager « avec bonheur notre passion des livres ».
Dès le début, l’Amourier a attiré des compagnons de route fraternels : Raphaël Monticelli et Alain Freixe furent des débuts et contribuèrent à étoffer le catalogue de la maison : plus de cent écrivains s’y retrouvent. Et ce, sans jamais perdu de vue sa raison d’être : faire partager des textes forts sans se départir d’un art de vivre qui range, automatiquement, Jean Princivalle et Bernadette Griot du côté des sages…

Depuis les débuts de l’Amourier, votre catalogue s’est considérablement étoffé. Quelle évolution percevez-vous dans votre travail ?
Jean Princivalle  : Lorsque L’Amourier a commencé à publier, c’était avec beaucoup de naïveté et très peu d’argent, mon souci a été de trouver des solutions techniques pour que la prise de risque financière soit réduite au minimum et, dès 1995, le recours aux premières presses numériques s’est imposé ; c’était cher à la page mais permettait de maîtriser les tirages, de plus j’ai longtemps fait moi-même les couvertures en typo. Donc, à cette époque, livres minces et tirages restreints ; poésie, proses atypiques, textes narratifs courts. Nos aspirations littéraires épousaient sans contrainte la nécessité et celle-ci donnait une cohérence au catalogue. Au sein de notre comité de lecture, d’aucuns affectaient même de ne pas être portés sur le roman avec une parfaite bonne foi ; je n’étais pas de ceux-là et, au fur et à mesure que l’impression numérique augmentait ses performances et diminuait son coût nous en sommes venus à donner de l’aisance aux textes, faire plus de place à la narration et aux romans, nos possibilités d’accueil se sont ouvertes avec une nouvelle liberté de choix. Voilà pour l’étoffe. Après, l’évolution du travail est surtout liée à ceux qui le font, à ceux qui nous accompagnent, à l’équipe…
Bernadette Griot  : J’ai vu évoluer cette petite maison d’édition, riche de...

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