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Domaine français Comment écrire un livre qui fait du bien Ce livre qui blesse la vue

avril 2018 | Le Matricule des Anges n°192 | par Thierry Guinhut

Comment écrire un livre qui fait du bien

Ce livre qui blesse la vue

Puand la vie est blessée n’est-il pas nécessaire de recourir à un livre consolateur ? Deux livres aussi curieux que roboratifs glissent de la main de Denis Montebello. Le premier est né de sa passion pour les Lettres classiques et l’Antiquité, à l’occasion d’un « objet-mémoire » anecdotique : une inscription latine sur un fragment de brique brisé « Ateuritus à Heutica : salut ça pour elle, dans le con », suivie d’un phallus également gravé. Après avoir été sauvée par un certain Bonsergent au XIXe siècle, elle se trouve au musée Sainte-Croix de Poitiers, dans les réserves, car la « brique lubrique » ne peut être « décemment » exposée, alors que l’écrivain plaide pour son dévoilement. Elle provoque chez ce dernier une errante rêverie. Cette gallo-romaine gauloiserie, venue qui sait d’un lupanar, est l’occasion d’une enquête facétieuse et érudite, entre érotisme et archéologie, épicée par des allusions satiriques à notre contemporain le plus «  hot ». Sans oublier le goût de l’étymologie et des jeux de mots.
Certainement ce bref opus fait du bien à son lecteur, diverti en faveur d’une époque pittoresque. Est-ce la réponse à la question Comment écrire un livre qui fait du bien ? En une quarantaine de billets, Denis Montebello nous promène de « l’effet-Werther » aux « Blagues Carambar ». Ce sont autant de petites histoires embryonnaires, parmi lesquelles vaquent des écrivains et des poètes invités, soucieux de leur gloire, mais qui ont peur de la foule, ou pensent au suicide. Comment leur assurer le bonheur que nous réclamons tous ? C’est avec une subtile ironie que l’auteur se gausse des livres à la mode et à effet thérapeutique garanti, mais aussi de lui-même : « Ce serait dommage que la Troisième Guerre mondiale en éclatant éclipse la sortie de mon livre »

Thierry Guinhut

Ce vide lui blesse la vue et Comment écrire un livre qui fait du bien
Denis Montebello
La Mèche lente, 80 pages, 13,50  ; Le Temps qu’il fait, 120 pages, 15

Le Matricule des Anges n°192 , avril 2018.
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