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Dossier Thierry Froger
L’art, affluent de la littérature

septembre 2018 | Le Matricule des Anges n°196 | par Thierry Guichard

Après une enfance en bord de Loire, Thierry Froger a suivi le cours des études artistiques, accumulant sans le savoir le matériau d’une œuvre littéraire déjà emplie de promesses.

S’il est né le même jour que le journaliste Thomas Sotto, Thierry Froger a préféré par la suite écrire à partir de Danton, Godard ou Ava Gardner qu’écrire sur Roger Federer (entre le « à partir » et le « sur » c’est la littérature qui s’engouffre). Un choix auquel sa naissance le 2 juillet 1973 dans une famille de professeurs de sport (et de français pour le père cumulard) ne le destinait pas forcément. Encore que…
S’il naît à Angers, c’est à La Pommeraye non loin qu’il va grandir, une commune rattachée depuis 2015 à Mauges-sur-Loire. Du côté paternel, on est de petits agriculteurs sur la rive droite de la Loire à Champtocé : « Mon père qui est né en 1950 a été le premier dans son village à faire des études au lycée. » Le grand-père maternel est photographe et tient à Chalonnes-sur-Loire une boutique atelier de photographie qui va beaucoup compter pour le futur artiste. C’est à lui que le recueil de poésie Retards légendaires de la photographie est dédié, on verra pourquoi. Premier enfant de la famille, Thierry Froger verra deux ans après sa naissance arriver une petite sœur quand ce sera un frère qui débarquera trois ans après elle.
Puisqu’il est question de photographies, on pourrait sortir tous les clichés sur la vie provinciale à la fin des Trente Glorieuses : une vie calme et tranquille où les tensions viendraient du lointain de l’Histoire (guerre de religion) ou des soubresauts de 68 (Gaullistes contre cheveux longs comme il est raconté dans Les Nuits d’Ava). Calme et tranquille, la géographie fluviale va cependant, peu à peu, déposer assez de limons dans l’esprit du garçon pour constituer un riche terreau d’où naîtront les œuvres à venir. Le pluriel est de mise ici comme on va le découvrir quelques lignes plus bas. « Il y avait une espèce de culture moyenne à la maison. Mon père ne lisait pas beaucoup, ma mère bien plus. Elle me fait lire Bernard Clavel, Henri Troyat quand je suis en sixième. Mes parents étaient abonnés à une sorte de revue qui s’appelait “Grands écrivains”, c’était finalement une porte d’entrée vers les livres… » Comme beaucoup de familles de cet Ouest-là on est ici catholique pratiquant, « mais c’était une religion plutôt libérale comme on la trouvait beaucoup dans ce coin de France. Un catholicisme modéré, avec pas mal de patronages, de paternalisme. »
R.A.S. côté collège ; le garçon pratique le sport (tennis, tennis de table et football) mais arrêtera vers 13 ans. Dans Les Nuits d’Ava, l’enfance du narrateur est marquée par la pratique de la photographie (son père lui offre un appareil) au point d’aller, pendant les vacances travailler dans une boutique de photo-cinéma. Dans Sauve qui peut (la révolution), Ariane revient après quelques années d’absence à Chalonnes où elle constate que la boutique de photo-cinéma a déménagé. Cet établissement existe, il était jusqu’au début des années 80 tenu par Jean Dupé, le grand-père maternel. Enfant, Thierry Froger y passe un peu de temps : « je me souviens...

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