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Dossier Thierry Froger
Chasseur d’images

septembre 2018 | Le Matricule des Anges n°196 | par Thierry Guichard

Nourrie d’une géographie de l’enfance et d’un intérêt puissant pour les images et l’art, l’œuvre en construction de Thierry Froger est née sur une île qu’elle transforme en continent.

Il faudrait souligner la densité des livres de Thierry Froger. Trois à ce jour, mais inépuisables dans les relectures qu’on peut en faire tant ils sont pleins de chambres d’échos, de rimes thématiques, d’images épiphaniques, d’histoires et d’Histoire. De morceaux de bravoure et d’humour léger, d’émotions serties dans le pli des phrases. Sauve qui peut (la révolution) avait quelque chose de monumental et de génial dans l’effacement des frontières entre réel et fiction, uchronie et Histoire, naissance d’une terre d’écriture. Avec Les Nuits d’Ava, roman sensuel et ivre, l’écrivain n’a pas écrit un livre de plus : il a agrandi l’espace de sa fiction avec une jubilation liée au savoir, au désir et, à nouveau, à l’émergence dans le réel d’une pure fiction. D’une simplicité fraternelle, l’écrivain a répondu sans manière aux questions qu’on lui a posées avec une décontraction qui ferait croire que cet homme-là est heureux…

Thierry Froger, comment peut-on interpréter le titre de votre recueil de poèmes, Retards légendaires de la photographie ?
C’était à l’origine le titre de l’une des sections composant le recueil. Yves Di Manno (directeur de la collection poésie chez Flammarion, ndlr), avec sa pertinence habituelle, m’a suggéré de le retenir comme titre général. En premier lieu, cette formule évoque, avec une mélancolie amusée, tant les rapports quasi aporétiques entre la photographie et le temps que la glose fameuse qu’ils ont générée (l’instant décisif de Bresson, le ça a été de Barthes, l’instant et son ombre de Bailly, etc.). D’autre part, ce titre joue sur la jolie polysémie du mot légende – que Godard a souvent soulignée : récit plus ou moins fabuleux, représentation déformée ou amplifiée, texte qui accompagne une image, la commente et l’explique. Et il s’agissait bien de cela et de ces hypothèses que ce recueil essayait modestement d’esquisser : la poésie comme lieu de fabrication des images et comme moment du commentaire des images en leur absence. Enfin, ce titre renvoyait simplement à la manière dont ce recueil avait été construit et publié, avec un délai important, un retard en vers pour pasticher Duchamp, entre l’écriture première de ces poèmes, leur forme finale, leur agencement et leur publication.

Ce livre rassemble des textes ou poèmes assez hétérogènes. Comment s’est-il bâti ?
Il s’agit de textes, le plus souvent épars à l’origine, qui ont été retravaillés et montés pour former des ensembles qui se répondent et se répètent à dessein les uns les autres, des sortes de variations ou d’échos déformés (des presciences et des retards donc) charriant des motifs répétés comme un fleuve essaime des îles pour reprendre une image récurrente du livre.

On a l’impression d’un perpétuel jeu entre recouvrement et dévoilement, comme si dans le poème, la langue masquait ce qu’elle révèle dans un même geste. Ce qui apparaît plus nettement dans la partie « Les Repentirs ». Quel rôle donnez-vous à la...

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