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Théâtre Blanche, la nuit et Le Voyage de Charlie de Filip Forgeau

janvier 2020 | Le Matricule des Anges n°209 | par Laurence Cazaux

Blanche, la nuit (suivi de) Voyage de Charlie

Ces deux textes de Filip Forgeau sont écrits pour ses enfants, Blanche, la nuit pour sa fille et son fils et Le Voyage de Charlie pour son fils et sa fille. Deux textes comme deux voyages pour plonger dans le monde de l’imaginaire. Dans une postface imaginée comme un monologue, Charlie nous raconte : « Mon papa dit qu’il faut toujours rester un enfant, que l’on soit grand ou petit. Et que pour qu’un enfant reste un enfant, il ne faut jamais lui couper les ailes. Non seulement c’est mieux pour voler, les ailes, mais c’est mieux pour rêver aussi. Et pour pouvoir visiter ses rêves. »
Blanche comme Charlie sont donc très forts pour voler dans le ciel, se suspendre sur de gros nuages ou encore jongler avec les étoiles. Et surtout pour poser toutes sortes de questions. Blanche est suspendue dans les airs. Elle se demande : « Quel temps il fait dans le néant ? Et c’est quoi l’espace temps ? Quel est l’espace du temps ? » La nuit, c’est l’endroit où affronter ses peurs, les peurs du néant ou de la guerre. Alors, avec l’aide du marchand de sable, Blanche va décider de plonger le monde dans le sommeil pour que la nuit reste l’endroit des songes et du rêve.
L’ambiance est plus surréaliste dans Le Voyage de Charlie. Ce dernier joue à cache-cache avec sa moustache qui s’envole dans le ciel. Charlie va passer son temps à essayer de rattraper sa moustache, comme une façon de devenir grand. Il va rencontrer Monsieur Grany et Madame Smith qui semblent tout droit sortis d’une pièce de Ionesco, un petit chat miaoustaches, un vieux fil à linge, un homme-pêcheur, une fée… Lui aussi s’interroge. Par exemple : « Quel est le sens de la nuit, monsieur ? C’est tout et son contraire, petit. C’est sens dessus dessous et sens dessous dessus. Comme quand tu dors. Dans un sens comme dans l’autre. » On pense à Alice au pays des merveilles. L’univers plastique est foisonnant, créant des images oniriques. Charlie finit par attraper sa moustache, à l’aide d’un filet à moustaches bien sûr. Ce qui ne l’empêche pas de continuer à voler, car pour Filip Forgeau, il faut toujours avoir des nuages dans l’œil ! L. C.

Éditions Théâtrales jeunesse, 78 pages, 8

Blanche, la nuit et Le Voyage de Charlie de Filip Forgeau Par Laurence Cazaux
Le Matricule des Anges n°209 , janvier 2020.
LMDA papier n°209
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