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Éditeur Les traits de l’ailleurs

mai 2021 | Le Matricule des Anges n°223 | par Philippe Savary

Privilégiant le pas de côté, Marie Barbier, qui a donné son nom à sa maison en 2017, repousse les frontières, de la fiction au livre d’art, en toute liberté.

Éclectique, le catalogue des jeunes éditions Marie Barbier échappe aux cases : récits intimes, fantasy, nouvelles, roman noir, traduits ou pas, contemporains ou pas. Quoique : la collection « Une rencontre » (livres illustrés) interroge aussi les rapports entre bande dessinée et littérature, autrement dit « comment un chef-d’œuvre littéraire peut devenir un chef-d’œuvre graphique ». Philippe Druillet, Blutch et Pascal Rabaté se souviennent de leur adaptation de Flaubert, Pétrone ou Alexis Tolstoï. Grande lectrice de BD (son mari dirige la galerie Barbier à Paris), l’éditrice préfère, elle, « lire le texte avant de regarder les images ». Retour sur une aventure, plurielle, pleine de promesses.

Marie Barbier, comment devient-on éditrice ? Y a-t-il eu des modèles inspirants ?
Être une lectrice compulsive est un bon début. Je suivais, paraît-il, les lignes du livre avec le doigt avant d’apprendre à lire. Vrai ou pas, il y a toujours eu cette envie irrépressible de rentrer dans l’histoire. J’ai été attirée par ce métier en tant que lectrice pour des maisons littéraires (Le Dilettante, Le Serpent à plumes…). Après l’obtention d’un master 2 en édition, j’ai enchaîné chez d’autres éditeurs (Delagrave, Massin…) dans différents secteurs (scolaire, juridique…). Passer de la version d’origine à l’objet-livre posé sur l’étal du libraire est un petit miracle dont je ne me lasse pas, entre création et industrie. C’est peut-être la collection « Motifs » du Serpent à plumes qui a été la plus marquante ; elle véhiculait alors une certaine idée de la littérature, à la fois accessible, pop, exigeante, cosmopolite et engagée qui me plaît toujours. J’ai également travaillé dans la bibliophilie. De très belles pièces vous passent entre les mains, parfois des manuscrits autographes (Le Mythe de Sysiphe de Camus par exemple). Il faut réunir la meilleure documentation possible sur le livre et trouver l’angle d’attaque susceptible de plaire aux collectionneurs (la reliure, l’ancienneté, la dédicace, etc.). Raconter la story : le réflexe m’est resté. Des modèles inspirants ? Ils sont nombreux, mais citons Gallmeister pour la superbe vitrine qu’il offre à la littérature américaine, Sabine Wiespeser pour son travail sur le terrain auprès des libraires, ou encore 2024 pour sa créativité explosive. Ces expériences ont convergé vers un livre d’art réalisé en 2017, Flaubert-Druillet : Une rencontre.

Votre catalogue accueille d’un côté des proses (du récit sensible à la littérature fantastique), de l’autre des livres illustrés qui montrent, sorte de making of, comment les dessinateurs de BD adaptent des grandes œuvres. Quels liens faites-vous entre ces publications ?
Le lien, c’est la littérature. Une littérature sans hiérarchie de style ou de genre côté prose, dans son croisement avec d’autres arts, la bande dessinée en l’occurrence, côtés illustrés. C’est un attachement qui se veut ouvert, curieux, et viscéral. Il n’est pas anodin que...

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