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Domaine français Parfois l’homme

février 2024 | Le Matricule des Anges n°250 | par Anne Kiesel

Il n’a pas froid aux yeux, Sébastien Bailly. Dans son premier roman, il entreprend de raconter la vie de l’homme. De l’homme, avec toutes ses variantes possibles. Pas la femme ? Non, l’homme uniquement. Certes, parfois il reluque, courtise, épouse ou se fait quitter par une femme, mais c’est marginal…
Le romancier novice n’est pas un débutant. Ancien journaliste, il vit désormais de son métier de formateur en écriture. Ce qui lui offre une certaine aisance. Dès la naissance (l’obstétricien appelé en urgence arrivant, selon les cas, en short de tennis, « en smoking, exfiltré d’un cocktail, en porte-jarretelles, mais ce serait plus rare et difficile à expliquer »), en 109 chapitres courts et nerveux. Et autant d’éclats de rire. Ou de coups de spleen. « L’homme n’a pas toujours une enfance heureuse. Rarement abandonné dans une poubelle à la naissance, il doit cependant éviter le congélateur, les secousses à répétition, les rites sataniques. » Bailly brasse l’universel, comme une bande de barbus en bonnets brassent leur cuvée de bière aromatisée aux plantes farfelues dans un garage. Faut-il s’engager ? « L’homme s’emporte face aux enfants des mines qui, à mains nues, creusent la terre à la recherche des métaux rares qui lui permettent de signer avec son smartphone des pétitions contre l’exploitation des enfants dans les mines. » L’homme suit son premier cercueil, jette dans la fosse « une rose blanche, une poignée de terre, une tranche de lard fumé, selon les goûts et les vœux du défunt ». On le lit avec joie, jusqu’à l’ultime, sa sortie de l’Ehpad, les pieds devant. Et la dernière pirouette.

Anne Kiesel

Parfois l’homme
Sébastien Bailly
Le Tripode, 192 p., 17

Le Matricule des Anges n°250 , février 2024.
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